GALA ANNUEL DES PRIX ET INTRONISATION AU TEMPLE DE LA RENOMMÉE DE RUGBY CANADA 2018
Les récipiendaires des prix annuels de Rugby Canada 2018 ainsi que le groupe d’intronisés au Temple de la renommée sont maintenant connus!
Récipiendaires des prix annuels de Rugby Canada :
Joueur masculin de R7 de l’Année - Justin Douglas:
Le programme masculin de R7 du Canada a été marqué en 2017 par un parcours incroyable à Singapour ou le Canada a vaincu trois des cinq équipes de tête dans la série, notamment ses grands rivaux américains en finale en route vers une première conquête de titre à vie d’une étape de la Série mondiale de R7 en 140 tournois depuis 1999.
Justin Douglas a joué un rôle crucial dans la saison la plus mémorable de Série mondiale à ce jour, conduisant le groupe à trois quarts de finale, trois demi-finales et à une conquête de la coupe à Singapour. Le rapide ailier a renversé les foules avec sa vitesse étincelante et il a été une menace constante pour ses adversaires. Avec déjà 92 essais à sa fiche, l’athlète originaire d’Abbotsford en Colombie-Britannique devrait atteindre le cap des 100 essais très bientôt.
Finalistes :
Le Torontois Lucas Hammond a écrit une page d’histoire en marquant l’essai gagnant contre les États-Unis pour remporter la première Coupe de son équipe dans la Série mondiale de R7 HSBC. À seulement 24 ans, Hammond est devenu un des joueurs réguliers de l’équipe et un meneur sur le terrain comme à l’extérieur ainsi qu’un des meilleurs libéros du R7.
Mike Fuailefau a été une menace constante pour les adversaires de la Série mondiale en 2017 grâce à ses courses puissantes et à ses gros plaqués. Le joueur originaire de Victoria en Colombie-Britannique a conclu une année réussie avec une inclusion au sein de l’Équipe de rêve du tournoi du Cap où le Canada a pris le quatrième rang.
Depuis qu’il a fait ses premiers pas avec l’équipe à l’âge de 18 ans en 2006, Nate Hirayama s’est bâti une réputation comme un des meilleurs fabricants de jeu du R7. Le vétéran est devenu le meneur de tous les temps du Canada pour le nombre de points inscrits en 2017 alors qu’il est passé devant Phil Mack et franchissant le cap des 1000 points par le fait même.
Joueuse de R7 de l’Année - Ghislaine Landry
Ce fut une autre saison fantastique pour le programme féminin de R7 du Canada alors que l’équipe a pris le troisième rang de la campagne 2016-2017. Le Canada a aussi écrit une page d’histoire en remportant une troisième étape de la Série de R7 féminin de World Rugby HSBC en surprenant ses hôtes australiennes au Tournoi de R7 de Sydney. Les Canadiennes ont aussi pris le deuxième rang au Japon et à Langford ainsi que le troisième rang en France.
Ghislaine Landry a connu une saison marquée par l’établissement de nouveaux records, grâce à une production e 269 points, en tête de toutes les joueuses de la série mondiale. Cette machine à essai originaire de Toronto a aussi passé le cap des 100 essais et devrait continuer à réécrire l’histoire en 2018. La capitaine sans peur a une fois de plus soulevé un trophée de championnat alors que les Canadiennes ont remporté la palme à Sydney.
Finalistes
L’Ontarienne Brittany Benn a été une des joueuses les plus influentes de la Série mondiale 2017. La coureuse puissante a transporté le ballon 95 fois pour mettre la table pour plusieurs essais pour ses coéquipières tout en franchissant la ligne elle-même à 20 occasions.
Médaillée de bronze olympique et dangereuse près de la ligne d’essai, Bianca Farella est reconnue pour se défaire de défenseurs et rompre les lignes. L’année 2017 n’a pas fait exception et elle a franchi la ligne à 20 occasions pour conclure la saison à égalité avec Benn à ce chapitre.
Une autre Ontarienne, Julia Greenshields a connu une saison marquée par une incroyable performance individuelle au Japon quand elle a inscrit huit essais pour le Canada, au sommet de la compétition alors que l’équipe a remporté la médaille d’argent. Elle a conclu la saison avec 24 essais dans la Série mondiale.
Joueuse XV de l’Année - Kelly Russell
La Coupe du Monde de Rugby Féminin a certainement été le fait saillant de l’année 2017 alors que les Canadiennes ont pris la direction de l’Irlande pour participer au plus important tournoi de rugby féminin et a conclu le tournoi avec une victoire de 43-12 sur l’Australie pour prendre le cinquième rang.
Troisième joueuse à franchir le cap des 50 sélections au rugby féminin XV, Kelly Russell a connu une saison mémorable. Disputant le tout premier match des Barbarians féminines avec sa compatriote Amanda Thornborough, participant à la victoire dans la série CAN-AM de deux matchs et a été capitaine du Canada qui a pris le cinquième rang à la Coupe du Monde. Perçue comme une des plus grandes athlètes (homme ou femme) à porter l’uniforme national pendant11 saisons au R7 et au rugby XV, Russell a rappelé combien elle avait laissé une marque indélébile sur le rugby canadien quand elle a annoncé sa retraite internationale et est devenue entraîneure dans sa ville de Toronto.
Finalistes
L’arrière québécoise Elissa Alarie a disputé sa deuxième Coupe du Monde de Rugby au mois d’août et a pris le deuxième rang du tournoi à égalité avec sa compatriote Magali Harvey avec six essais en cinq matchs, notamment avec trois matchs de plus d’un essai.
Athlète féminine de l’Année à l’Université de Calgary en 2017, DaLeaka Menin continue de faire des ravages chez ses adversaires, par ses jeux arrêtés dominants et un peu partout sur le terrain grâce à ses plaqués et ses courses. La joueuse de 22 ans a aidé le Canada à remporter la Série CAN-AM, elle a démarré trois matchs de la Super Série de Rugby Féminine en Nouvelle-Zélande et les cinq matchs à son premier tournoi de la Coupe du Monde de Rugby Féminin en Irlande.
Malgré les blessures qui l’ont affecté pour la majeure partie de la saison, Zussman a continué d’être une des joueuses de finition les plus accomplies du rugby féminin et a permis au Canada de prendre le cinquième rang de la Coupe du Monde e Rugby Féminin, soit son troisième tournoi du genre dans sa longue carrière internationale.
Joueur masculin XV de l’Année - Matt Heaton
L’équipe canadienne de rugby a connu une autre année 2017 chargée, participant au Championnat de rugby des Amériques , à quatre matchs internationaux durant la Série estivale RISEAsONE et une autre campagne occupée au mois de novembre à Vancouver et en Europe, notamment un match contre les All Blacks Maoris de la Nouvelle-Zélande devant une foule historique au stade BC Place.
Matt Heaton a connu une saison de percée en 2017. Le pilier de 6-pieds-3 et 202 livres de Godmanchester au Québec a démarré sept des 12 matchs du Canada. Le puissant joueur de 24 ans qui évolue avec le club Darlington Mowden Park de la Ligue 1 nationale d’Angleterre a impressionné derrière avec ses plaqués électrisants, ses courses puissantes et un excellent rythme de travail et il est prêt à jouer un rôle important au sein de l’équipe nationale pour les années à venir.
Finalistes
Âgé de 25 ans, Taylor Paris a connu une saison palpitante après s’être entendu avec le club français de Top 14 Castres, disputant huit matchs. L’ailier a aussi représenté le Canada dans six matchs internationaux, marquant huit essais, notamment un premier tour du chapeau international contre le Chili lors du CRA.
Brett Beukeboom de Lindsay en Ontario a été un partant régulier avec l’équipe nationale du Canada en 2017. Le numéro huit a disputé huit matchs et il a été co-capitaine de l’équipe durant la Série estivale RISEAsOne en Alberta, en Ontario et à San Diego.
DTH van der Merwe a devancé Winston Stanley comme meilleur marqueur d’essais de tous les temps du Canada avec deux essais contre les États-Unis aux Tim Hortons Field de Hamilton. Il a inscrit cinq touchés en cinq matchs en 2017. L’arrière explosif et cocapitaine de l’équipe canadienne masculine durant la Série estivale a aussi remporté le titre de la Top 12 avec son ancien club Scarlets, devenant le seul joueur à remporter deux championnats de la Top 12 deux années de suite avec deux équipes différentes. Il s’est ensuite engagé avec les Falcons de Newcastle en Angleterre.
Jeune joueur masculin de l’Année - Cole Keith
Joueur tenace provenant de la communauté de rugby du Nouveau-Brunswick, Cole Keith a déménagé dans l’Ouest pour jouer avec l’équipe de James Bay. Peu après son arrivée, il a été intégré au sein du programme centralisé et a démarré son parcours avec le programme junior. Il a poursuivi ses succès avec un premier match international senior au Championnat des Amériques. Il a été membre del ‘équipe U-20 qui a participé à la série contre les États-Unis et il a dominé les adversaires dans les mêlées au Tournoi du Trophée de World Rugby U20. Son travail acharné et son leadership ont rapporté alors qu’il a été invité au sein de l’équipe pour les matchs internationaux de novembre en 2017. Ses réalisations ont été soulignées par sa province et son club d’origine, ayant eu une incidence importante sur les jeunes athlètes.
Jeune joueuse de l’Année – Taylor Black
Dès un jeune âge, nos Jeunes joueuses de l’année continuent de se dévouer au rugby. Taylor Black a connu une saison 2017 exceptionnelle, aidant le Canada à remporter une médaille d’argent aux Jeux du Commonwealth de la Jeunesse, la médaille d’or au Tournoi de R7 des Tropiques et le Plateau à l’Euro de R7. Elle a inscrit un essai dans chaque victoire de l’équipe canadienne U-18 dans le balayage de l’équipe américaine lors de la Série Can-Am du mois d’août. Elle est le moteur de ses équipes de club et du secondaire et elle continue de se développer sur le terrain comme à l’extérieur tout en démontrant un bel esprit sportif et acceptant son rôle comme modèle. Reconnue comme la joueuse provinciale junior de l’année par Rugby Ontario, elle est définie par ses pairs comme étant compétitive, engagée et motivée.
Entraîneur masculin de l’Année – David McCully
Reconnu comme un des meilleurs entraîneurs dans les collectivités des environs, David McCully est un ambassadeur du rugby dans son club local de Peterborough en Ontario ou il a été un facteur important dans le développement du programme mineur pour devenir un des plus importants au pays. Au cours des 15 dernières années, il a dévoué sa vie au sport et a investi son temps bénévolement pour diriger des équipes de différents niveaux, trouvant du succès au cours de la dernière année avec son équipe senior masculine qui a remporté l’or de la FASSO dans les catégories A et AA. Il dirige maintenant l’équipe de l’Adam Scott CVI, travaillant directement avec les programmes masculin et féminin de rugby, agissant comme coordonnateur du rugby mineur et consultant auprès de l’équipe senior masculine IL a aussi été choisi Entraîneur par excellence de l’OCAA en 2014 et 2015 tout en dirigeant le programme masculin de l’Université Trent au sommet du podium. Il joue un rôle intégral au sein de la communauté de rugby et continue de montrer l’exemple aux entraîneurs de tous les niveaux d’expérience.
Entraîneure de l’Année – Jo Anne Robinson
Récipiendaire du titre d’entraîneur de club féminin de l’année de Rugby Ontario en 2017, Jo Anne Robinson remporte le même prix sous la bannière de Rugby Canada après avoir conduit l’équipe U-16 féminine des Bulldogs de Belleville au titre de la Coupe de Rugby Ontario 2017 et les SheDevils de Bayside à la médaille d’or de la FASSO. Son désir de dédier son temps pour voir les jeunes connaître du succès dans le sport est une de ses caractéristiques les plus extraordinaires. En plus d’être coordonnatrice de joueurs au club, elle n’est jamais trop affairée pour contribuer au développement des participants qu’elle soit entraîneur ou elle-même joueuse. Visionnaire quand vient le temps de diriger ses équipes, elle s’efforce de comprendre et de respecter chacun de ses joueurs tout en continuant d’exceller dans son rôle d’entraîneur. Les athlètes et les parents la définissent comme étant le cœur du club et un rouage important dans la présentation du rugby à tant de jeunes athlètes de la région de Quinte, notamment plusieurs qui ont évolué dans les rangs provinciaux et nationaux. Elle s’investit pleinement dans son sport et sa passion est contagieuse.
Officiel de match de l’Année – Alan Hudson
Né et ayant grandi à Vancouver, Alan Hudson a entrepris la pratique du rugby au début des années 1960 a poursuivi son parcours à l’Université de la Colombie-Britannique, au Georgian RFC et avec les Old Boys de l’UBC. Ila démarré son parcours d’arbitre dans les années 1980 au sein de la Société d’arbitrage de Vancouver et de la Vallée de la Fraser, devenant membre à vie en 2007. Il a été membre du Panel national des arbitres de Rugby Canada de 1999 à 2005 et il a été arbitre lors des Championnats du monde U19 de 2002 en Italie. Il a continue d’être actif comme entraîneur homologué d’arbitres et membre du Panel consultatif des officiels de match de Rugby Canada. Il a aussi été commissaire de match accrédité de World Rugby en plus d’être avocat et arbitre pour être retenu membre de Panels judiciaire de World Rugby alors qu’il a été agent judiciaire lors de plusieurs tournois de R7 de World Rugby, notamment la Coupe du Monde de R7 à Dubaï en 2009, et plusieurs nominations pour des matchs XV de World Rugby, notamment les trois dernières tournées de Lions britanniques et irlandais en Afrique du Sud, en Australie et en Nouvelle-Zélande, p ainsi que pour la Coupe du Monde de Rugby 2015. De plus, il a été officier judiciaire à plusieurs événements de Rugby Canada u cours des 10 dernières années et il a été le grand responsable du Comité de discipline de Rugby Canada en plus de président du Comité de discipline des Amériques pour la région Nord. Au cours de la dernière année, il a été officier juridique pour le Championnat de Rugby des Amériques, le Tournoi masculin de R7 de World Rugby HSBC de Vancouver, le Tournoi de R7 féminin de HSBC de Langford, ainsi que des matchs du premier groupe mondial en Australie. En 2018, il a déjà été nommé pour le Championnat de rugby des Amériques, le Tournoi de R7 masculin HSBC à Vancouver et les Jeux du Commonwealth qui se dérouleront en Australie en avril. Il a aussi récemment été nommé au sein du Temple de la renommée du rugby de la Colombie-Britannique. Avec un horaire aussi chargé, il a quand même trouvé le temps d’être un modèle comme arbitre et d’agir comme entraîneur d’arbitre.
Bénévole de l’année – Judy Seddon
Ne comptant pas les heures, Judy Seddon a été bénévole au sein de l’Union de rugby d’Edmonton et membre de la communauté de rugby de l’Alberta depuis plus de 35 ans. Elle a occupé le poste de registraire, de gestionnaire du site Web, de statisticienne, de présidente du comité de financement et de vice-présidente du Conseil d’administration du parc de rugby Ellerslie. Son engagement inébranlable, sa passion et son dévouement à l’inscription, à l’administration et à plusieurs autres facettes de la croissance du rugby lui ont permis d’aller au-delà des attentes à l’endroit d’une bénévole. Reconnue comme la colonne vertébrale des organisations de rugby dans le nord de l’Alberta, elle a pris des rôles de coordonnatrice des bénévoles dans le cadre de matchs internationaux qui ont généré du succès à Edmonton. Son leadership ne fait aucun doute tout comme son immense volonté et son sens de diplomatie à réaliser le travail. Comprenant ce que cela signifie de montrer l’exemple, elle agit constamment avec intégrité. Elle est le cœur de la communauté de rugby d’Edmonton.
Association provinciale de l’Année – Rugby Nouvelle-Écosse
Dans une petite province, l’Association de Rugby de la Nouvelle-Écosse a transformé la façon dont la population perçoit le rugby. Au cours de la dernière année, elle a connu beaucoup de succès sur les terrains comme à l’extérieur. Le nombre de joueurs de rugby a beaucoup grandi avec plus de 3000 jeunes introduits au programme Rookie Rugby, et un programme provincial maintenant composé de 11 équipes, soit une augmentation de quatre équipes en cinq ans. Un partenariat avec CSCA et le programme de l’Académie des Keltics permet aussi des activités dans trois zones géographiques et implique plus de 75 athlètes U-18, axées sur les secteurs des aptitudes de préparation physique et psychologique, l’alimentation et l’équilibre de vie. De plus, l’Association provinciale offre plusieurs opportunités de développement des entraîneurs à l’échelle du modèle de DLTA (développement à long terme de l’athlète) et a remporté un prix de l’AFACS pour son développement et son soutien des arbitres féminines.
Une série de R7 chez les jeunes connaît du succès avec 23 équipes provenant de la Nouvelle-Écosse, du Nouveau-Brunswick et de l’Ile du Prince Édouard avec plus de 230 athlètes. De plus, ils traitent la question de la santé mentale de plein front avec la campagne « Si tu parles, j’écoute. Si tu écoutes, je parle ». La vente de bracelet avec ce message a permis de verser les recettes à la Fondation de santé mentale locale et l’autre moitié des recettes a été désignée pour appuyer de jeunes joueurs qui avaient de la difficulté à atteindre la haute performance. Cette campagne a accru la sensibilisation face à la santé mentale et a pris de la vitesse par le soutien à travers le pays et à l’étranger d’athlète, d’équipes et d’organisations.
Liens pour les Prix annuels
XV masculin : https://youtu.be/uitcy6EdMMw
XV féminin : https://youtu.be/XhSHohwrQNw
R7 féminin : https://youtu.be/SMCRzZFpaYI
R7 masculin : https://youtu.be/0OTqQZUuIu0
Jeunes joueurs : https://youtu.be/RA2aBXrCoWk
Bénévole : https://youtu.be/lS7TiaX7eWo
Association provinciale : https://youtu.be/uILtl8egTbM
Officiel de match : https://youtu.be/GuClFEgAOmQ
Entraîneur masculin : https://youtu.be/6sOlIboa314
Entraîneure féminine : https://youtu.be/_wOVB5zEbuU
Étapes importantes de 2017 : https://youtu.be/IVf3qpCiGEQ
Membres intronisés au Temple de la renommée de Rugby Canada 2018
Dr Ian Birtwell
Ayant immigré en 1972, Birtwell s'est installé au Canada en provenance de l'Angleterre après avoir joué pour Sedgley Park, Kings College, l'Université de Londres et Hampstead. Il a rejoint le Meraloma Club à Vancouver, mais en 1975 une série de blessures l'a empêché de jouer et il a alors commencé une carrière d'entraîneur. Au début, et sur une période de quatre ans, il a dirigé son club et des sélections juniors. Pendant les neuf années qui ont suivi, il a dirigé des équipes de catégorie senior pour le club, pour le district de Vancouver et au niveau de la province. À tous ces niveaux, ses équipes ont connu de grands succès et décroché la victoire dans des compétitions locales, nationales et internationales.
En 1989, Birtwell a été embauché au poste d'entraîneur national de l'équipe senior masculine, qu'il a conservé pendant six années – le plus long séjour de la part d'un entraîneur de l'équipe nationale canadienne de rugby à ce jour. La philosophie d’encadrement du Dr Birtwell l'amenait à interpréter les exigences et les défis du rugby international, alors qu'il comprenait comment il fallait faire pour les rencontrer, et quelles habiletés et stratégies il fallait développer et utiliser. Le temps qu'il a passé comme entraîneur à tous les niveaux lui a donné l'opportunité de peaufiner ses méthodes et de les mettre à l'épreuve, lui qui était en avance sur son temps dans sa façon d'analyser le jeu et de susciter l'appui de scientifiques du sport.
Birtwell et l'équipe nationale ont obtenu de bons résultats, affichant un bilan de 22-16 durant les six années où il a été à la barre de l'équipe. La formation de Birtwell a été particulièrement solide à l'occasion de la Coupe du Monde de Rugby de 1991, alors qu'elle s'est inclinée devant la Nouvelle-Zélande en quarts de finale. L'équipe a eu droit à une ovation debout à la suite de sa performance inspirante dans ce match et sur l'ensemble de la compétition. La performance de l'équipe à la Coupe du Monde lui a permis de se hisser parmi les huit premières formations au monde, un sommet dans l'histoire de l'équipe nationale masculine. Durant toutes les années où l'équipe canadienne senior masculine a joué sous les ordres de Birtwell, celle-ci a été reconnue à l'échelle internationale comme une formation de rugby capable de rivaliser avec les meilleurs et qui ne cessait de s'améliorer, qui était forte à l'avant, qui était ingénieuse à l'arrière, avec une défensive brillante et puissante. En bref, Birtwell a amené le rugby canadien dans des territoires inexplorés.
Dr Maria Gallo
Mario Gallo a commencé à jouer au rugby à l’École secondaire St. James à Guelph, où elle a lancé une carrière qui a duré 15 ans et lui a permis de parcourir le monde.
Elle a été une vedette à titre de membre des Gryphons de Guelph de 1996 à 2000, alors qu'elle a mené son équipe à quatre titres provinciaux ainsi qu'au premier championnat de la CIAU (aujourd’hui U Sports) en 1998. Les Gryphons et elle ont ensuite remporté la médaille d'argent de la CIAU la saison suivante. Les deux fois, elle a été choisie parmi les étoiles du tournoi et la joueuse la plus utile à son équipe dans cette compétition. Gallo a été sélectionnée au sein des équipes d'étoiles de SUO à deux occasions (1997 et 1998), au sein de l'équipe d'étoiles canadienne en 1998, et choisie l'Athlète féminine de l'année à l'Université de Guelph la même année. Après avoir obtenu son diplôme de cette institution, elle s'est retrouvée à l'Université de l'Alberta, où elle a remporté deux autres titres nationaux, en 2001 et 2003, et a été nommée Athlète féminine de l'année chez les Pandas et Joueuse de l'année de la CIAU en 2002. Elle a réalisé tout cela en complétant un doctorat en biochimie musculaire de l’exercice.
Elle a ensuite joué pour le Canada. Elle a été assistant-capitaine pendant plusieurs années au sein de l'équipe nationale XV, de 1999 à 2010. Elle a été une pierre d'assise de l'équipe nationale alors qu'elle a disputé 55 matchs internationaux et deux Coupes du Monde – en 2002 et en 2006. En 2006, elle a réussi le plus grand nombre d'essais au cours du tournoi, soit six. Gallo sa fait partie de l'équipe nationale de R7 de 2008 à 2010 où là encore, son leadership et sa grande détermination ont porté leurs fruits, alors qu'elle a été nommée capitaine d'équipe en vue de la Coupe du Monde de 2009.
En 2002 et 2003, elle a passé les mois d'hiver en tant que membre de l'équipe canadienne de bobsleigh, alors qu'elle a pu exploiter la puissance qu'elle avait développée au rugby pour amorcer les départs explosifs qu'il est nécessaire d'avoir en bobsleigh.
Gallo est présentement l'entraîneure-chef des équipes féminines de R7 et XV des Thunderbirds de l’UBC, alors qu'elle a mené l'équipe à sept vers un premier titre national en 2016. Pendant qu'elle était à l’UBC, elle a fait des études postdoctorales en dopage sanguin et, en 2010, elle a été élue au Temple de la renommée des Gryphons de Guelph. Elle a également été admise au Temple de la renommée du sport à Guelph en 2016.
Monty Heald
Né à Derby en Angleterre, Monty Heald s'est impliqué dans le sport du rugby au Royal Masonic School en 1949. Il s'est aligné avec le Derby R.F.C. durant une période de 15 ans, notamment à titre de capitaine pendant deux ans. Ayant immigré au Canada en 1968, Heald a joué pour les Hornets de Hamilton de 1968 à 1972. En 1973, le Centaurs Rugby Club de Burlington a été fondé, où Heald est devenu un membre fondateur et le premier capitaine du club. Le dévouement de Heald lui a permis d'être consacré Membre à vie du club.
Après avoir mis fin à sa carrière de joueur en 1988, Heald a choisi de continuer à s'impliquer dans un rôle administratif à plusieurs niveaux. Il a œuvré au sein du Niagara Union en tant que directeur de l'équipe senior, et au sein de l'Ontario Rugby Union à titre de sélectionneur pendant deux ans. En 1981, Heald est devenu sélectionneur national, agissant à titre de président du comité de sélection de la CRU (précédente appellation de Rugby Canada) de 1983 à 1994. En 1984, on l'a désigné directeur de l'équipe canadienne à sept et il a été élu au sein du Conseil d'administration de la Canadian Rugby Union en 1986, agissant comme directeur de l'équipe nationale jusqu'en 1991. En 1991, il a été élu président, poste qu'il a conservé pendant huit ans. Sous sa direction, l'Union a apporté un changement important en modifiant son nom pour adopter celui de Rugby Canada, ce qui a amené notre fédération nationale à s'impliquer plus étroitement dans les activités et les programmes de la fédération internationale (International Rugby Board – ou World Rugby, l'appellation qu'on connaît aujourd'hui).
Quand il a effectué son mandat en tant que directeur, Health s'est retrouvé avec un total de 20 années de service au sein de Rugby Canada. Il a continué dans le rôle de président du comité des présidents sortants de Rugby Canada, de président du comité du Temple de la renommée et de membre du comité de la remise annuelle des trophées. Pour son soutien et son dévouement soutenus à l'endroit du rugby au Canada, Heald a été reconnu Membre à vie honoraire de Rugby Canada en 2013.
Ruth Hellerud-Brown
Largement reconnue comme une des architectes du rugby féminin au Canada. Une force de la nature et un chef de file sur le terrain dans les premiers moments de cette discipline, elle a investi des efforts considérables afin de favoriser l'expansion et l'amélioration du niveau de jeu dans trois provinces. Ruth a représenté l’Alberta, la Colombie-Britannique et la Saskatchewan à des championnats nationaux de 1984 à 1993. Membre de la formation de 1987, la première équipe canadienne de rugby féminine, Ruth a également accepté le rôle de directrice de l'équipe nationale féminine en vue du match inaugural de l'équipe. En tant que joueuse internationale, elle a totalisé 11 sélections, jouant le rôle de capitaine d'équipe à neuf occasions. Ses premières et dernières sélections l'ont été face aux États-Unis en 1987 et en 1993.
En Colombie-Britannique, une ligue féminine autrefois prospère avait été réduite à un seul club à la fin des années 1980. Cela a incité Ruth à mettre sur pied une équipe féminine au Rowing Club de Vancouver au moment de s'installer à Vancouver – offrant ainsi au moins un adversaire à la seule équipe encore existante. Une fois que les Rowers étaient bien établies, Ruth a lancé une autre équipe à l'Université de la Colombie-Britannique en 1991, où elle étudiait dans le but d'obtenir un deuxième diplôme. Ruth a commencé sa carrière d'entraîneure avec l'équipe de rugby féminin de l’UBC, où elle a dirigé l'équipe pendant trois ans. Elle est ensuite retournée au Rowing Club pour y diriger l'équipe.
Elle a obtenu sa certification d'entraîneur de niveau III du PNCE et a dirigé la sélection senior féminine de la Colombie-Britannique pendant plusieurs années, alors qu'elle a été une des premières femmes à être l'entraîneure d'une formation provinciale à l'occasion d'un championnat national. En Colombie-Britannique, tout particulièrement, l'impact qu'elle a eu sur le développement du rugby féminin est indélébile; on l'a d'ailleurs reconnu quand on a baptisé une compétition de premier plan au niveau senior féminin à son nom: la Coupe Ruth Hellerud-Brown.
Spence G. McTavish
Le niveau de performance élevé qu'a maintenu McTavish durant sa carrière dans le rugby, ainsi que le dossier qu'il a affiché en compétition en tant que joueur d'équipe de club, régionale, provinciale et nationale sont tout à fait remarquables. Après une brillante carrière à l’UBC, il a été un membre fondateur des Old Boys de l’UBC, avec qui il s'est aligné de 1974 à 1989; il les a ensuite menés dans le rôle d'entraîneur à deux titres provinciaux en 1990 et 1991. Il est retourné à l’UBC en 1992 et il a été leur entraîneur jusqu'en 2014.
Alors qu'il n'avait pas encore été sélectionné au sein de l'équipe provinciale de la Colombie-Britannique, McTavish a été invité à représenter le Canada contre Fidji en 1970. En 1987, il était devenu le joueur international ayant le plus d'ancienneté au sein des équipes du Canada et de la Colombie-Britannique. Il a marqué un essai à son tout premier match et, 17 ans plus tard, il a enfilé l'uniforme canadien pour deux des trois matchs du Canada à la toute première présentation de la Coupe du Monde de Rugby. Les 22 sélections de McTavish avec le Canada de 1970 à 1987 représentent un exploit remarquable étant donné qu'un seul autre joueur canadien a emmagasiné autant d'ancienneté au sein de l'équipe nationale. Il a pu mettre en valeur ses qualités de meneur quand il a agi comme capitaine lors de deux des quatre tournées outre-mer du Canada. Lors de la tournée de 1979 au Pays de Galles, en Angleterre et en France, il a pris part à chacun des six matchs et il a été capitaine lors de deux rencontres. Le talent de McTavish a été reconnu outre-mer quand il a été sélectionné par les Irish Wolfhounds en 1973 et pour le match Overseas XV contre Cardiff en 1976.
La fiche de McTavish au R7 est pratiquement aussi étoffée qu'au rugby à 15. Durant ses trois années au Tournoi de R7 de Hong Kong, McTavish a aussi agi comme capitaine. De 1994 à 1998, il est revenu au rugby à sept, alors qu'il a été l'entraîneur de l'équipe nationale canadienne de R7, notamment à l'occasion de la Coupe du Monde de Rugby 1997 et des Jeux du Commonwealth 1998. Alors qu'il estimait qu'il fallait mener par l'exemple, McTavish a été un modèle à suivre à ce titre tout au long de sa remarquable carrière.
Douglas “Buzz” Moore
Douglas Moore, que la plupart des gens appellent 'Buzz', a quitté Regina afin de s'installer à Vancouver en 1925 à l'âge de quatre ans. Le temps qu'il a passé à l’École secondaire Lord Byng à Vancouver a permis à Buzz d'exceller au football, au ski alpin et au rugby. Fort prometteur au rugby, il a rejoint le Meraloma RFC à l'âge de 16 ans et il a commencé à jouer pour l'équipe senior. Durant une prolifique carrière chez les seniors qui a duré 28 ans, il s'est vu attribuer le trophée Howie McPhee en tant que joueur de rugby par excellence à Vancouver.
Buzz a été capitaine des équipes de la Colombie-Britannique et du Canada de 1948 jusqu'en 1962, alors qu'il a affronté l'Australie, la Nouvelle-Zélande, l'Angleterre, l'Écosse, le Pays de Galles, l'Irlande, les États-Unis le Japon et Fidji. À l'âge de 42 ans, il a été le meneur du Canada au cours d'une tournée de trois mois en Grande-Bretagne, durant laquelle sa formation a affronté le renommé Barbarian Club. Ç'a donné un nul de 3-3, à la suite duquel Buzz s'est vu attribuer un des trophées les plus prestigieux du rugby, l'Honorary Barbarian.
Buzz a pris sa retraite en tant que joueur en 1965, après avoir disputé un championnat canadien de rugby avec la Colombie-Britannique. Tout au long de sa carrière, il a occupé différents postes administratifs, notamment ceux d'entraîneur et président du Meraloma RFC, de président de l’Association de rugby de la Colombie-Britannique et de président de l’Association de rugby de Vancouver de 1954 à 1966. En 1967, il a été intronisé en tant que bâtisseur au Temple de la renommée du sport de la Colombie-Britannique et, en 1975, il a reçu le trophée commémoratif Jack Patterson. Buzz a rejoint le département des sports de l’UBC en 1964 et il s'est impliqué sans interruption à cet endroit jusqu'à sa mort en 2011. Buzz a été intronisé au Temple de la renommée du sport de l’UBC en 1995 et l'université lui a remis un doctorat honorifique en droit en 2002.
Stephanie White
Toujours à l'avant-scène du rugby féminin, White a commencé à jouer en 1980. Elle s'est impliquée activement au sein de l'administration du rugby féminin en Alberta tout en étant une pionnière sur le terrain. Elle a été capitaine de la première équipe canadienne de rugby féminin en 1987 et a représenté le Canada dans les premières années de cette formation avant d'être nommée co-capitaine de l'équipe canadienne qui a pris part à la première Coupe du Monde de Rugby Féminin, en 1991. En 1994, elle a été capitaine de l'équipe à la deuxième Coupe du Monde de Rugby Féminin, puis elle a continué d'œuvrer au sein de l'équipe nationale qui a pris part à deux tournois de la Coupe Canada. Elle a aussi été capitaine de la première équipe canadienne à participer au Tournoi invitation de R7 de Hong Kong en 1997. White a pris sa retraite internationale en 1997, après avoir eu droit à 17 sélections en 10 années.
En plus de sa brillante carrière en tant que joueuse, White a consacré des années de travail à la croissance du rugby féminin au Canada. Parmi ses contributions les plus importantes, notons qu'elle a été directrice de l'Association de rugby féminin de l’Alberta, directrice du rugby féminin au sein du Conseil d'administration de Rugby Alberta à la fin des années 1980 et représentante des joueuses à la séance de planification stratégique de Rugby Canada en 1985. Elle a siégé au Conseil d'administration de l’Association de rugby de la Colombie-Britannique (BCRU) et aidé à incorporer l’Association de rugby féminin de la Côte Ouest à la BCRU au début des années 2000, en plus de faire partie du Conseil d'administration de Rugby Canada de 2007 à 2013.