Billets

Prix et reconnaissance

Le Programme de prix et de reconnaissance de Rugby Canada souligne les efforts de ceux qui ont eu une incidence importante sur le sport du rugby au Canada.

À Propos
Rugby Canada

  • Équipe de projet du Temple de la renommée de Rugby Canada

    En octobre 2016, un comité des voies et moyens a été créé pour élaborer un plan afin d’honorer et préserver la culture du rugby et son héritage au Canada en reconnaissant les réalisations extraordinaires des participants du rugby dans tout le pays. Le comité, désormais appelé comité du patrimoine, a identifié trois domaines de préoccupation critiques et a mis en place trois équipes de projet, à savoir le Temple de la renommée, le Musée et les archives, et le Prix d’excellence pour l’ensemble des réalisations, afin de répondre à ces préoccupations.

    Membres de l’équipe du projet du Temple de la renommée :

    Mike Luke – Président et membre du Temple de la renommée
    Al Charron – Membre du Temple de la renommée de World Rugby et de Rugby Canada
    Bobby Ross – Membre du Temple de la renommée
    Stephanie White – Membre honoraire à vie et membre du Temple de la renommée
    Mark Wyatt – Membre du Temple de la renommée
    John Billingsley – Secrétaire membre honoraire à vie
    Roxanne Butler
    Liz Ferguson
    Josee Lacasse


    Membres d’office de l’équipe du projet du Temple de la renommée:

    Barry Giffen – Président du Comité du patrimoine, membre honoraire à vie et ancien président à deux reprises
    Sandy Donald – Représentant du conseil d’administration de Rugby Canada

    L’équipe du projet comprend d’anciens joueurs, entraîneurs et administrateurs de l’équipe nationale, et membres du conseil d’administration.

     

  • Processus de nomination au Temple de la renommée de Rugby Canada

    Processus de mise en candidature d’une personne au Temple de la renommée (approuvé le 19 juillet 2023) :

    1) Lire le mandat du Temple de la renommée de Rugby Canada

    2) Communiquer avec le candidat pour lui demander d’approuver sa mise en candidature

    3)  Remplir le formulaire de mise en candidature

    La date limite pour les nominations de la classe 2023 est le 30 septembre 2023

  • INTRONISÉS AU TEMPLE DE LA RENOMMÉE: 2022 -2023

    PROMOTION DE 2023

    KEITH WILKINSON – BÂTISSEUR

    Entraîneur et gestionnaire accompli, Keith Wilkinson a joué divers rôles importants dans la croissance et le développement du rugby au Canada au niveau international. En 1987, Wilkinson a été gestionnaire adjoint de l’équipe nationale pour l’équipe masculine de rugby à VII du Canada au tournoi de rugby à VII de Sydney, ainsi qu’entraîneur adjoint de l’équipe masculine de rugby du Canada lors d’un match contre le Japon. De 1989 à 1991, il a entraîné l’équipe masculine de rugby à VII du Canada lors du tournoi de rugby à VII de Hong Kong.

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    RICK BOURNE – BÂTISSEUR

    Rick Bourne est joueur, entraîneur, administrateur, bénévole, directeur, philanthrope et chef de file de la communauté du rugby canadien depuis plus de 60 ans. Bourne a occupé plusieurs postes aux niveaux national et international, siégeant au conseil d’administration de Rugby Canada de 2003 à 2019, dont cinq ans à titre de président. Il a été le représentant canadien à Rugby Americas North de 2012 à 2019 et occupe actuellement un poste actif au sein du conseil d’administration du tournoi de rugby à VII HSBC Vancouver Sevens, ainsi que des rôles au sein des conseils d’administration de la Canadian Rugby Foundation et du Canadian Rugby 7s Fund.

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    SHERRY TRUMBULL – OFFICIELLE DE MATCH

    Au cours de sa carrière d’arbitre internationale, Sherry Trumbull a officié 40 fois au rugby à XV entre 2009 et 2016. En plus de ses fonctions d’officielle de match à XV, Sherry Trumbull a également officié à un total de 12 tournois internationaux de rugby à VII, dont la coupe du monde de rugby à VII de 2013 à Moscou, où elle a été sélectionnée pour la finale du Plateau, suivie de l’étape des World Rugby Sevens Series à Dubaï en 2013, où elle a arbitré la finale de la Coupe entre la Nouvelle-Zélande et l’Australie.

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    ANDREA BURK – JOUEUSE

    Andrea Burk a représenté le Canada lors des coupes du monde de rugby de 2014 et 2017, et a fait partie de l’équipe canadienne qui a remporté la médaille d’argent en 2014, s’inclinant en finale contre l’Angleterre après une victoire historique en demi-finale contre la France. Burk a également fait partie de l’équipe féminine de rugby à VII du Canada pour les tournois de Las Vegas en 2011 et Hong Kong en 2012.

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    JEN KISH – JOUEUSE

    Originaire d’Edmonton, en Alberta, Jen Kish est l’une des joueuses de rugby les plus décorées du Canada. Kish était capitaine de l’équipe féminine de rugby à VII du Canada qui a remporté une médaille de bronze au tout premier tournoi olympique de rugby à VII, les Jeux olympiques de 2016 à Rio de Janeiro. Au cours de sa carrière, Kish a fait 134 apparitions dans les World Rugby Sevens Series de 2013 à 2018, marquant 34 essais pour 170 points.

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    JULIANNE ZUSSMAN – JOUEUSE

    Sur la scène internationale, Zussman a obtenu un total de 44 sélections au cours de sa carrière, marquant un total de 18 essais, évoluant souvent à l’arrière ou à l’aile. Elle a obtenu sa première sélection contre l’Écosse en 2007 et a joué pour le Canada lors des coupes du monde de rugby de 2010, 2014 et 2017, remportant une médaille d’argent en 2014. Zussman a également représenté le Canada au rugby à VII, participant à 11 tournois internationaux.

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    MARK CARDINAL – JOUEUR

    Le parcours de Mark Cardinal dans le monde du rugby a commencé en 1976 à l’école SJ Willis Junior High School de Victoria, en Colombie-Britannique, où il a ramassé un ballon de rugby pour la première fois. Sur la scène internationale, la carrière de Cardinal a été marquée par trois participations pour le Canada aux coupes du monde de rugby en 1987, 1995 et 1998. Mark a été sélectionné 46 fois pour le Canada, dont 35 fois dans le XV de départ.

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    MIKE JAMES – JOUEUR

    L’illustre carrière de rugbyman de Mike James a débuté à l’école Alpha Secondary School de Burnaby, où il a commencé à jouer au rugby en 11e année. Peu après ses débuts internationaux, James a participé à sa première coupe du monde de rugby. De 1994 à 2007, il a été le deuxième ligne le plus capé du Canada, a participé à quatre coupes du monde de rugby (1995, 1999, 2003, 2007) et a été capitaine de l’équipe à quatre reprises entre 2003 et 2007.

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    STEVE GRAY – JOUEUR

    Gray a ensuite été sélectionné 47 fois pour le Canada entre 1984 et 1997, avec notamment des victoires célèbres contre des pays comme l’Écosse, le Pays de Galles, l’Angleterre, l’Argentine et la France. En 1987, Gray a marqué trois essais lors d’un test-match contre les États-Unis. Il a participé à trois coupes du monde de rugby (1987, 1991, 1995) et a été sélectionné à plusieurs reprises dans l’équipe masculine de rugby à VII du Canada, notamment pour la première coupe du monde de rugby à VII en 1993. 

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    PROMOTION DE 2023

    George Gadjovich – Bâtisseur

    Le premier arbitre du Canada dans les années 1990, Gadjovich a arbitré plus de 1000 matchs aux niveaux clubs, régionaux, provinciaux, nationaux et internationaux au cours d’une carrière de près de 20 ans. De 1991 à 1997, il a arbitré 14 matchs internationaux et trois matchs internationaux A/B. Il a eu l’honneur d’arbitrer la Plate Final au Hong Kong Sevens de 1992 et la Bowl Final lors de la première Coupe du monde de rugby à 7 en 1993.

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    Davie Graham – Bâtisseur

    Davie Graham, aussi connu sous le nom de « McScrum », était le propriétaire et responsable du National Rugby Post, un journal distribué pendant 22 ans à travers le Canada avec l’objectif d’améliorer la communication au sein de la communauté de rugby canadienne. Graham a également joué un rôle dans la création de plusieurs clubs de rugby en Alberta.

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    Gord MacKinnon – Joueur

    Gord MacKinnon a joué pour l’équipe canadienne de rugby masculin de 1985 à 1995 et a notamment participé aux Coupes du monde de rugby en 1991 et 1995 (n’étant pas en mesure de participer à celle de 1987 en raison d’une blessure). Il a pris sa retraite après le tournoi de 1995 avec 28 sélections au compteur. Au cours de sa carrière, il a également participé à divers tournois à 7, dont la Coupe du monde de rugby à 7 de 1993 et les qualifications pour la Coupe du monde de rugby à 7 de 1997.

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    Kelly McCallum – Joueuse

    Capitaine de la formation unifoliée 16 fois entre 2004 et 2006, Kelly McCallum a été demi d’ouverture titulaire aux Coupes du monde de rugby 2002 et 2006. La toute première gagnante du prix de la joueuse féminine de l'année de la BCRU, McCallum a marqué 100 points pour le Canada au cours de sa carrière. Le rugby l’a emmenée à voyager partout dans le monde et elle a joué et/ou entraîné en Angleterre, en Australie, au Japon et en Nouvelle-Zélande.

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    Kelly Russell – Joueuse

    L’une des joueuses de rugby féminin les plus capées au Canada, Kelly Russell a obtenu 53 sélections avec l'équipe canadienne de rugby féminin en 11 ans, a été capitaine de l'équipe à 34 reprises, a marqué 60 points et a représenté le Canada à trois Coupes du monde de rugby (remportant l’argent en 2014). Elle a également eu une carrière bien remplie dans le sport raflant la médaille d’argent à la Coupe du monde de rugby à 7 en 2013, l’or aux Jeux panaméricains en 2015 et le bronze olympique en 2016.

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    Ryan Smith – Joueur

    Sélectionné sur l’alignement de la Coupe du monde de rugby 2003 lors de sa première saison avec l’équipe masculine de rugby du Canada, Ryan Smith a accumulé 51 sélections internationales et participé à trois Coupes du monde de rugby. Son succès en équipe nationale s’est traduit par des contrats professionnels en Nouvelle-Zélande et en France. Après avoir pris sa retraite du jeu, il a joué un rôle de leadership essentiel avec le Prairie Wolf Pack.

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    Sherri Sparling – Joueur

    Athlète naturelle, Sherri Sparling a obtenu sa première sélection pour le Canada cinq ans seulement après avoir commencé le sport à la Coupe du monde de rugby de 1998. Elle a remporté 19 sélections, et était capitaine lors de la première victoire IRB de l’histoire de l'équipe canadienne de rugby féminin contre les États-Unis à domicile et à la Coupe du monde de rugby 2002.

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    1991 Men’s Rugby World Cup Team

    Entre 1989 et 1996, l’équipe masculine de rugby du Canada a remporté de nombreux matchs internationaux, mais c'est à la Coupe du monde de rugby de 1991 en France que la reconnaissance mondiale et le respect du Canada en tant que nation de rugby ont été acquis. Après des victoires contre les Fidji et la Roumanie et une défaite serrée contre la France, le Canada a rencontré la Nouvelle-Zélande en quart de finale. Malgré une défaite finale de 29-13, l'équipe a prouvé que le Canada était devenu compétitif au plus haut niveau international et a placé le Canada sur la scène mondiale.

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  • INTRONISÉS AU TEMPLE DE LA RENOMMÉE: 2016-2021

    2021

    J. Barrie Burnham

    J. Barrie Burnham a été le meilleur arrière et botteur en Colombie-Britannique et au Canada pendant une décennie. Le Canada a disputé seulement six matchs internationaux de 1962 à 1971 et Burnham a disputé quatre d’entre eux. Sur les 35 points marqués par le Canada dans ces affrontements, 15 sont venus du pied de Burnham. Au cours de cette période, Burnham a joué pour le Canada et la Colombie-Britannique contre la Nouvelle-Zélande, l’Australie, l’Angleterre, le Japon, les Lions britannique et les Barbarians.

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    Ted Hunt 

    Ted Hunt a été un joueur extraordinaire pour son école secondaire, son université, son club, son association régionale, son association provinciale et son pays à une époque (les années 1950 et 1960) où il y avait très peu d’équipes de Rugby Canada qui disputaient des matchs internationaux. Il a joué au rugby au plus haut niveau pendant deux décennies, à l’échelle nationale et internationale, bien souvent comme capitaine. Au cours de la période allant de 1957 à 1967, Hunt a joué et a agi comme capitaine (dans la plupart des cas) pour le Canada et la Colombie-Britannique contre la Nouvelle-Zélande, l’Australie, le Japon, les Lions britanniques, l’Angleterre et les Barbarians.

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    Mandy Marchak

    Mandy Marchak a joué un rôle déterminant dans le cadre des programmes de rugby XV et de R7 de Rugby Canada au cours de sa carrière. Marchak a commencé à jouer au Manitoba et elle a été intronisée au Temple de la renommée du rugby du Manitoba en 2017 à la suite d’une remarquable carrière. Elle a quitté Winnipeg pour aller s’installer en Colombie-Britannique, où elle a joué pour Capilano en 2004, puis en 2009 elle a été nommée joueuse de l’année en Colombie-Britannique. Marchak a porté les couleurs de l’historique club Saracens RFC pendant trois saisons et elle a représenté les formations U-19 et U-23 du Canada en rugby XV. Elle a été choisie pour faire partie de la formation canadienne de la Coupe du monde en 2006 et elle a disputé trois éditions de la Coupe du Monde de Rugby Féminin, s’emparant de la médaille d’argent en 2014. Marchak a aussi participé au programme de R7 féminin en 2007 et elle a participé à la première Coupe du monde de R7 de World Rugby en 2009.

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    Heather Moyse

    Heather Moyse a été largement reconnue comme une des meilleures arrières du rugby et elle a été intronisée au Temple de la renommée de World Rugby en 2016. Elle est l’une des six femmes seulement dans l’ensemble et une des trois Canadiennes à avoir eu droit à cet honneur, en plus d’avoir été une des meilleures athlètes multisports canadiennes de tous les temps. Moyse a été la meilleure marqueuses d’essais à deux Coupes du Monde de Rugby Féminin, en 2006 et 2010. Elle a remporté la médaille d’argent à la Coupe du Monde de R7, disputé 22 matchs internationaux de rugby XV et participé à cinq tournois de R7 pour le Canada, en plus d’être nommée au sein des équipes d’étoiles nationales universitaires canadiennes et de Sport interuniversitaire canadien (aujourd’hui U SPORTS) à trois occasions.

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    Jill Zonneveld

    Jill Zonneveld a assuré une présence active dans le cadre du développement du rugby à l’échelle régionale, nationale et internationale de ce sport. Au cours de son mandat comme vice-présidente de l’équipe nationale féminine du Canada, Zonneveld a joué un rôle déterminant pour rehausser le niveau de compétition pour les femmes et dans l’ensemble du pays en lançant la Coupe Canada, en améliorant le financement accordé aux athlètes de l’équipe nationale, ainsi qu’en augmentant le nombre de matchs internationaux et le nombre d’équipes participantes à la Coupe du Monde de Rugby Féminin de World Rugby.

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    R.P. ‘Bobby’ Ross

    R.P. ‘Bobby’ Ross a commencé à graviter dans l’univers du rugby quand il était étudiant à l’école St. Michaels à Victoria et, au moment de sa retraite en 2003, il avait eu droit à 57 sélections, marqué 421 points par voie de botté et a disputé trois éditions de la Coupe du Monde de Rugby, ainsi qu’à un match de qualification, aux Séries panaméricaines et du Pacific Rim et à l’édition inaugurale de la Coupe Churchill en 2003. Son importance comme joueur s’étendant bien au-delà des points et des matchs disputés, Ross a laissé sa marque en tant que leader respecté et un de meilleurs joueurs en Colombie-Britannique.

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    Équipe olympique féminine de R7 des Jeux de Rio 2016

    Choisie pour faire partie du groupe d’intronisés au Temple de la renommée de cette année, l’équipe olympique féminine de 2016 a remporté la médaille de bronze olympique à Rio 2016 dans le cadre du tournoi féminin de rugby à sept (R7). L’équipe de R7 féminin est ainsi devenue la seule formation, avec l’équipe canadienne féminine de soccer, à avoir accédé au podium olympique pour le Canada dans un sport d’équipe depuis 1936. Les succès de l’équipe ont permis aux programmes de Rugby Canada d’atteindre des sommets inégalés et ont eu un effet immédiat sur le taux de participation et le financement de notre sport au Canada. 

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    Le processus de nomination d'une personne pour la considération du Temple de la renommée suit les directives approuvées qui peuvent être consultées sur le Temple de la renommée situé ICI. Les fichiers PDF des nominations et des termes de référence se trouvent également ici.



    2020

    Équipe de la Coupe du Monde de Rugby Féminin de 2014  

    L’équipe de la Coupe du Monde de Rugby Féminin de 2014 a livré des performances inédites à l’approche et pendant la Coupe du Monde de Rugby Féminin 2014 en France. Ce groupe mémorable d’athlètes d’élite a offert une performance tout simplement magique en 2014 en se rendant jusqu’en finale, où il a été défait de justesse par l’Angleterre. Cette deuxième place représente le meilleur résultat jamais enregistré par une formation canadienne à une Coupe du Monde de Rugby. Par ailleurs, six joueuses ont été élues au sein de « l’Équipe de rêve » de la Coupe du Monde de Rugby Féminin 2014 par les partisans d’un peu partout dans le monde et après la finale, Magali Harvey a été nommée Joueuse de rugby de l’année 2014 de l’iRB (aujourd’hui World Rugby).  
     
    Le parcours jusqu’en finale de la Coupe du Monde de Rugby Féminin 2014 a été ponctué de plusieurs événements remarquables, et aucun d’entre eux n’aurait pu se passer sans la combinaison de talent et l’engagement des joueuses, des entraîneurs et des associations provinciales. 
     
    La préparation pour la Coupe du Monde de Rugby 2014 a notamment été composée de la tenue de deux compétitions de la Coupe des Nations en Amérique du Nord, en 2011 et 2013, tournois au cours lesquelles l’équipe canadienne a signé les deux premières victoires de son histoire contre l’Angleterre.  
     
    À l’occasion du tour préliminaire de la Coupe du Monde de Rugby Féminin 2014, le Canada a défait l’Espagne (31-5) et les Samoa (42-7), pour ensuite faire match nul contre l’Angleterre à son troisième match de phase de poule. Ceci a permis au Canada de se classer devant la Nouvelle-Zélande au chapitre des points de compétition et d’accéder aux demi-finales. 
     
    Le Canada a affronté la France dans ce match des demi-finales devant 20 000 supporteurs français et s’en en sorti avec une mince victoire (18-16), ce qui lui a valu une place en finale. Le Canada allait conclure son parcours historique avec une défaite très chaudement contestée de 21-9 contre l’Angleterre. L’équipe a néanmoins réussi à élever les standards à un niveau jamais atteint jusqu’ici par une équipe nationale canadienne de rugby. Ce faisant, les joueuses canadiennes ont conquis le cœur et inspiré l’entière communauté du rugby et des amateurs de sport au Canada.  
     
    Équipe canadienne de la Coupe du Monde de Rugby Féminin de 2014 :  
    Kim Donaldson, Mary Jane Kirby, Olivia DeMerchant, Hilary Leith, Marie-Pier Pinault-Reid, Laura Russell, Tyson Beukeboom, Latoya Blackwood, Kayla Mack, Maria Samson, Barbara Mervin, Jacey Murphy, Karen Paquin, Kelly Russell, Stephanie Bernier, Julia Sugawara, Emily Belchos, Julianne Zussman, Andrea Burk, Mandy Marchuk, Amanda Thornborough, Brittany Benn, Jessica Dovanne, Magali Harvey, Brittany Waters et Elissa Alarie.  

    Leslie Cripps

    Leslie Cripps a disputé 47 matchs internationaux en tant que représentante de Rugby Canada, et consciencieusement agi comme capitaine à 20 occasions (2007-2010). Membre de l’équipe nationale pendant une décennie, Leslie s’alignée avec le Canada aux tournois de la Coupe du Monde de Rugby Féminin en 2002, 2006 et 2010. 
     
    Leslie a fait ses débuts au rugby avec le club Williams Lake RC en 1996, à l’âge de 18 ans. Dans les premières années de sa carrière, Leslie en joué en club avec les Valkaries de UVic, qui sont devenues les Vines de UVic, puis Velox et le James Bay AA à Victoria, en Colombie-BritanniqueB. En 2001, elle allait ensuite rejoindre les rangs des Saracens à Londres, en Angleterre, où elle a eu un effet immédiat et remporté le prix de  
    « Nouvelle joueuse de l’année ». Au cours d’une longue carrière avec les Sarries, Leslie a été capitaine pendant deux saisons et aidé le club anglais à remporter le championnat de la ligue à cinq reprises.  
     
    Elle a joué pour l’équipe canadienne U23 qui a affronté l’équipe des États-Unis en 2000 et elle a eu droit à sa première sélection avec la formation senior l’année suivante, quand le Canada a affronté nos voisins du sud à Saranac Lake. Leslie a bouclé la boucle au chapitre de sa rivalité avec ses adversaires américaines quand, à son dernier match international, le Canada s’est mesuré à son éternel rival à Surrey, en Angleterre, dans le cadre de la Coupe du Monde de Rugby Féminin 2010. 
     
    Parmi les faits saillants de la carrière de Leslie à l’échelle internationale, il y a sa présence avec la sélection mondiale XV en 2003, quand celle-ci a disputé deux matchs contre la Nouvelle-Zélande, championne du monde en titre. Elle a par ailleurs été capitaine des Nomads - l’équipe de sélection des Barbarians en 2008 dans un match qui a eu lieu en lever de rideau d’un affrontement entre les équipes masculines de l’Afrique du Sud et de la Nouvelle-Zélande, dans le cadre d’un événement qui avait pour but de célébrer le 90e anniversaire de naissance de Nelson Mandela. 
     
    Elle a été une grande leader sur le terrain et en dehors, tandis que sa présence percutante en tant que pilier international dans la mêlée et dans le cours du jeu faisait d’elle une menace que ses adversaires ne pouvaient pas ignorer. 
     
    Leslie a été intronisée au Temple de la renommée du rugby de la Colombie-Britannique en 2019.    
     

    Josée Lacasse  

    Josée Lacasse a commencé à jouer pour l’équipe canadienne féminine de rugby en 1992 à l’âge de 22 ans dans le rôle de pilier avant et elle a ensuite représenté le Canada à trois Coupes du Monde de Rugby Féminin, en 1994, 1998 et 2002. Une des meneuses de jeu clés de l’équipe nationale, elle a été la quintessence de l’athlète qui met les intérêts de son équipe avant les siens. Josée a pris sa retraite en 2002 avec un total de 29 sélections, ce qui représentait un sommet de la part d’une femme canadienne à ce moment-là. 
     
    Josée s’est d’abord alignée avec les Stingers de l’Université Concordia, où elle a obtenu un baccalauréat en science, et elle a été une joueuse clé au cours de la période où l’équipe a connu beaucoup de succès au début des années 1990. Elle a été nommée athlète la plus en forme en 1992-1993 et a reçu le prix d’athlète-étudiante de l’année en 1991-1992. En 1993, elle a été finaliste au titre d’Athlète de l’année à Concordia, et elle a été la première joueuse en rugby féminin à être intronisée au Temple de la renommée des sports de Concordia. À ses deux dernières années, Josée a été capitaine de sa formation à Concordia et joueuse la plus utile à son équipe. 
     
    En 1998, Josée est devenue la première femme canadienne et seulement la deuxième joueuse nord-américaine à être sélectionnée au sein de l’équipe mondiale qui a affronté les Blacks Ferns à la suite de la Coupe du Monde de Rugby Féminin à Amsterdam.  
     
    À titre de membre du club Ste-Anne-de-Bellevue RFC, Josée a participé à une époque fantastique du club, alors que celui-ci a connu une saison sans défaite et cinq saisons gagnantes de suite au début des années 1990. 
     
    Par ailleurs, Josée a été une membre appréciée des équipes provinciales de la Colombie-Britannique et du Québec. Elle a fait partie de l’équipe de la C.-B. qui a remporté deux Championnats nationaux, notamment celui de 1995, quand elle était capitaine d’équipe. 
     
    Depuis qu’elle a pris sa retraite comme joueuse en 2002, Josée continue de redonner au rugby ainsi qu’à la communauté du rugby. En 2002, elle a remporté un championnat comme entraîneure-chef des Stingers de Concordia et la première équipe féminine du club Ste-Anne-de-Bellevue RFC. Tous les lundis soirs du printemps, de l’été et de l’automne, on peut facilement trouver Josée sur l’un ou l’autre des terrains de rugby à Sainte-Anne, où elle dirige des équipes de rugby pour jeunes pour le programme local de rugby des Saints. Elle continue de soutenir les initiatives de financement de clubs, et donne fièrement de son temps comme bénévole au sein de la communauté, par exemple en installant des sacs de sable par temps d’inondation et en donnant un coup de main à la banque alimentaire.  

     

    Moira Shiels 

    Le parcours de Moira Shiels au rugby a commencé avec le Club de rugby des Wanderers d’Ajax en Ontario, d’abord au rugby à sept en 1987 puis au rugby XV l’année suivante, et elle a aidé l’Ajax à remporter cinq Championnats provinciaux. À Vancouver, Moira a fait partie du club Brit Lions RC, avec qui elle a remporté trois Championnats provinciaux en Colombie-Britannique. Elle est ensuite retournée en Ontario, où elle a rejoint les rangs du Toronto Scottish RFC en 2001. 
     
    À l’échelle provinciale, Moira a fait partie des équipes de l’Ontario et de la Colombie-Britannique au niveau senior féminin. Elle a remporté trois Championnats nationaux avec l’Ontario et un Championnat national avec la Colombie-Britannique. 
     
    Moira a fait ses débuts avec l’équipe nationale senior féminine du Canada en 1996 dans un match contre la Nouvelle-Zélande. Au bout du compte, elle a eu droit à 25 sélections au poste de talonneur avec la formation canadienne et elle a agi comme capitaine à 11 reprises. Naturellement douée comme leader et dotée d’habitudes de travail et d’un niveau de dévouement sans pareils, elle était reconnue pour sa précision sur les bottés. Moira a brillé pour le Canada à l’occasion de deux présentations de la Coupe du Monde de Rugby Féminin, soit en 1998 quand le Canada s’est classé au huitième rang, et de nouveau en 2002, quand l’équipe a pris le quatrième rang. Moira a par ailleurs représenté le Canada au Tournoi de R7 de Hong Kong en 1997.   
     
    Aux réalisations de Moira sur le terrain s’ajoutent celle dans sa vie professionnelle, elle qui est pompière au service de sa communauté à Richmond Hill, en Ontario. En 2000, elle a cessé de pratiquer le rugby pendant une année afin de terminer sa formation de pompière et elle pratique maintenant cette profession depuis 19 ans. Elle a été promue au poste de capitaine par intérim en 2012, puis au poste de capitaine en 2019, faisant d’elle la première femme à occuper un poste de capitaine dans l’histoire du service. 
     
    Pendant plus de 30 ans, Moira s’est impliquée dans le sport du rugby comme joueuse et entraîneure puis, plus récemment, comme simple partisane de l’Équipe canadienne de rugby féminin, alors qu’elle a suivi la formation dans ses déplacements en Irlande en 2017 à l’occasion de la Coupe du Monde de Rugby Féminin 2017. Le rugby représente vraiment quelque chose d’important dans sa vie, tandis que son niveau d’intensité et l’impact qu’elle a sur le terrain sont difficiles à égaler. 
     

    Winston Stanley 

    Le parcours de Winston Stanley au rugby a commencé à Victoria en Colombie-Britannique et à l’école secondaire d’Oak Bay sous les ordres de l’ancien entraîneur du Canada Gary Johnston. Il allait ensuite évoluer pour James Bay AA, l’Université de la Colombie-Britannique, le club Kats RFC, la sélection de la Colombie-Britannique et l’équipe canadienne de rugby masculin.   
     
    Les débuts de Winston à l’échelle internationale avec le Canada datent de 1994, quand il avait 19 ans, et il l’a alors fait autant au R7 qu’au rugby XV, un exploit qui n’avait jamais été réalisé par un joueur canadien à ce moment-là. Il a disputé un match pour le Canada au Tournoi de R7 de Hong Kong au mois de mars 1994 et il a eu droit à sa première sélection XV à l’occasion d’un match contre les États-Unis au mois de mai. Il a ensuite représenté la Colombie-Britannique à l’occasion du match du Prix Labatt 1994 contre l’Ontario, contre l’équipe sectionnelle XV de la Nouvelle-Zélande en 1995, ainsi qu’aux Championnats canadiens de rugby en 1995 et 1998. 
     
    De 1994 à 2002, Winston a représenté le Canada en R7 à Hong Kong, à Taïpei, aux Fidji, à Dubaï, en Afrique du Sud, à Punta del Este, à Mar del Plata, à Wellington, au Japon, à Beijing et en Malaisie ainsi qu’à la Coupe du Monde de R7 (1997, 2001) et aux Jeux du Commonwealth (1998, 2002). 
     
    Winston se distinguait par son rythme de jeu de classe mondiale et son excellent maniement du ballon aux postes d’ailier, de centre et d’arrière, faisant de lui un joueur de premier plan pour le Canada tout au long de sa carrière internationale. Il a participé à trois présentations de la Coupe du Monde de Rugby, soit en 1995, 1999 et 2003. Quand il a pris sa retraite à l’issue de la CMR 2003, Winston avait enregistré 66 sélections au rugby XV et il était le meilleur marqueur d’essais du Canada avec 24. 
     
    Outre-mer, Winston a évolué dans les rangs professionnels avec Blackheath Rugby, les Tigers de Leicester et le Carnegie de Yorkshire. Au cours de la saison 2000-2001, il a aidé Leicester à remporter le championnat de la Premiership anglaise et la Coupe Heineken (Championnat d’Europe), Winston évoluant alors en demi-finale et en finale. 
     
    À la suite de sa carrière de joueur, Winston a continué de s’impliquer dans le rugby au sein de sa communauté, en tant qu’entraîneur. Il a été intronisé au Temple de la renommée du rugby de la Colombie-Britannique en 2018. 

     

    2018

    Hans de Goede

    Julie Foster

     

    Scott Stewart

     

    Mark Wyatt

     

    2017
     
    Dr Ian Birtwell (bâtisseur)

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    Ayant immigré en 1972, Birtwell s'est installé au Canada en provenance de l'Angleterre après avoir joué pour Sedgley Park, Kings College, l'Université de Londres et Hampstead. Il a rejoint le Meraloma Club à Vancouver, mais en 1975 une série de blessures l'a empêché de jouer et il a alors commencé une carrière d'entraîneur. Au début, et sur une période de quatre ans, il a dirigé son club et des sélections juniors. Pendant les neuf années qui ont suivi, il a dirigé des équipes de catégorie senior pour le club, pour le district de Vancouver et au niveau de la province. À tous ces niveaux, ses équipes ont connu de grands succès et décroché la victoire dans des compétitions locales, nationales et internationales.

    En 1989, Birtwell a été embauché au poste d'entraîneur national de l'équipe senior masculine, qu'il a conservé pendant six années – le plus long séjour de la part d'un entraîneur de l'équipe nationale canadienne de rugby à ce jour. La philosophie d’encadrement du Dr Birtwell l'amenait à interpréter les exigences et les défis du rugby international, alors qu'il comprenait comment il fallait faire pour les rencontrer, et quelles habiletés et stratégies il fallait développer et utiliser. Le temps qu'il a passé comme entraîneur à tous les niveaux lui a donné l'opportunité de peaufiner ses méthodes et de les mettre à l'épreuve, lui qui était en avance sur son temps dans sa façon d'analyser le jeu et de susciter l'appui de scientifiques du sport.

    Birtwell et l'équipe nationale ont obtenu de bons résultats, affichant un bilan de 22-16 durant les six années où il a été à la barre de l'équipe. La formation de Birtwell a été particulièrement solide à l'occasion de la Coupe du Monde de Rugby de 1991, alors qu'elle s'est inclinée devant la Nouvelle-Zélande en quarts de finale. L'équipe a eu droit à une ovation debout à la suite de sa performance inspirante dans ce match et sur l'ensemble de la compétition. La performance de l'équipe à la Coupe du Monde lui a permis de se hisser parmi les huit premières formations au monde, un sommet dans l'histoire de l'équipe nationale masculine. Durant toutes les années où l'équipe canadienne senior masculine a joué sous les ordres de Birtwell, celle-ci a été reconnue à l'échelle internationale comme une formation de rugby capable de rivaliser avec les meilleurs et qui ne cessait de s'améliorer, qui était forte à l'avant, qui était ingénieuse à l'arrière, avec une défensive brillante et puissante. En bref, Birtwell a amené le rugby canadien dans des territoires inexplorés.

    Dr Maria Gallo (joueuse)

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    Mario Gallo a commencé à jouer au rugby à l’École secondaire St. James à Guelph, où elle a lancé une carrière qui a duré 15 ans et lui a permis de parcourir le monde.

    Elle a été une vedette à titre de membre des Gryphons de Guelph de 1996 à 2000, alors qu'elle a mené son équipe à quatre titres provinciaux ainsi qu'au premier championnat de la CIAU (aujourd’hui U Sports) en 1998. Les Gryphons et elle ont ensuite remporté la médaille d'argent de la CIAU la saison suivante. Les deux fois, elle a été choisie parmi les étoiles du tournoi et la joueuse la plus utile à son équipe dans cette compétition. Gallo a été sélectionnée au sein des équipes d'étoiles de SUO à deux occasions (1997 et 1998), au sein de l'équipe d'étoiles canadienne en 1998, et choisie l'Athlète féminine de l'année à l'Université de Guelph la même année. Après avoir obtenu son diplôme de cette institution, elle s'est retrouvée à l'Université de l'Alberta, où elle a remporté deux autres titres nationaux, en 2001 et 2003, et a été nommée Athlète féminine de l'année chez les Pandas et Joueuse de l'année de la CIAU en 2002. Elle a réalisé tout cela en complétant un doctorat en biochimie musculaire de l’exercice.

    Elle a ensuite joué pour le Canada. Elle a été assistant-capitaine pendant plusieurs années au sein de l'équipe nationale XV, de 1999 à 2010. Elle a été une pierre d'assise de l'équipe nationale alors qu'elle a disputé 55 matchs internationaux et deux Coupes du Monde – en 2002 et en 2006. En 2006, elle a réussi le plus grand nombre d'essais au cours du tournoi, soit six. Gallo sa fait partie de l'équipe nationale de R7 de 2008 à 2010 où là encore, son leadership et sa grande détermination ont porté leurs fruits, alors qu'elle a été nommée capitaine d'équipe en vue de la Coupe du Monde de 2009.

    En 2002 et 2003, elle a passé les mois d'hiver en tant que membre de l'équipe canadienne de bobsleigh, alors qu'elle a pu exploiter la puissance qu'elle avait développée au rugby pour amorcer les départs explosifs qu'il est nécessaire d'avoir en bobsleigh.

    Gallo est présentement l'entraîneure-chef des équipes féminines de R7 et XV des Thunderbirds de l’UBC, alors qu'elle a mené l'équipe à sept vers un premier titre national en 2016. Pendant qu'elle était à l’UBC, elle a fait des études postdoctorales en dopage sanguin et, en 2010, elle a été élue au Temple de la renommée des Gryphons de Guelph. Elle a également été admise au Temple de la renommée du sport à Guelph en 2016.
     
    Monty Heald  (bâtisseur)

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    Né à Derby en Angleterre, Monty Heald s'est impliqué dans le sport du rugby au Royal Masonic School en 1949. Il s'est aligné avec le Derby R.F.C. durant une période de 15 ans, notamment à titre de capitaine pendant deux ans. Ayant immigré au Canada en 1968, Heald a joué pour les Hornets de Hamilton de 1968 à 1972. En 1973, le Centaurs Rugby Club de Burlington a été fondé, où Heald est devenu un membre fondateur et le premier capitaine du club. Le dévouement de Heald lui a permis d'être consacré Membre à vie du club.
    Après avoir mis fin à sa carrière de joueur en 1988, Heald a choisi de continuer à s'impliquer dans un rôle administratif à plusieurs niveaux. Il a œuvré au sein du Niagara Union en tant que directeur de l'équipe senior, et au sein de l'Ontario Rugby Union à titre de sélectionneur pendant deux ans. En 1981, Heald est devenu sélectionneur national, agissant à titre de président du comité de sélection de la CRU (précédente appellation de Rugby Canada) de 1983 à 1994. En 1984, on l'a désigné directeur de l'équipe canadienne à sept et il a été élu au sein du Conseil d'administration de la Canadian Rugby Union en 1986, agissant comme directeur de l'équipe nationale jusqu'en 1991. En 1991, il a été élu président, poste qu'il a conservé pendant huit ans. Sous sa direction, l'Union a apporté un changement important en modifiant son nom pour adopter celui de Rugby Canada, ce qui a amené notre fédération nationale à s'impliquer plus étroitement dans les activités et les programmes de la fédération internationale (International Rugby Board – ou World Rugby, l'appellation qu'on connaît aujourd'hui).

    Quand il a effectué son mandat en tant que directeur, Health s'est retrouvé avec un total de 20 années de service au sein de Rugby Canada. Il a continué dans le rôle de président du comité des présidents sortants de Rugby Canada, de président du comité du Temple de la renommée et de membre du comité de la remise annuelle des trophées. Pour son soutien et son dévouement soutenus à l'endroit du rugby au Canada, Heald a été reconnu Membre à vie honoraire de Rugby Canada en 2013. 
     
    Ruth Hellerud-Brown (bâtisseur)

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    Largement reconnue comme une des architectes du rugby féminin au Canada. Une force de la nature et un chef de file sur le terrain dans les premiers moments de cette discipline, elle a investi des efforts considérables afin de favoriser l'expansion et l'amélioration du niveau de jeu dans trois provinces. Ruth a représenté l’Alberta, la Colombie-Britannique et la Saskatchewan à des championnats nationaux de 1984 à 1993. Membre de la formation de 1987, la première équipe canadienne de rugby féminine, Ruth a également accepté le rôle de directrice de l'équipe nationale féminine en vue du match inaugural de l'équipe. En tant que joueuse internationale, elle a totalisé 11 sélections, jouant le rôle de capitaine d'équipe à neuf occasions. Ses premières et dernières sélections l'ont été face aux États-Unis en 1987 et en 1993.

    En Colombie-Britannique, une ligue féminine autrefois prospère avait été réduite à un seul club à la fin des années 1980. Cela a incité Ruth à mettre sur pied une équipe féminine au Rowing Club de Vancouver au moment de s'installer à Vancouver – offrant ainsi au moins un adversaire à la seule équipe encore existante. Une fois que les Rowers étaient bien établies, Ruth a lancé une autre équipe à l'Université de la Colombie-Britannique en 1991, où elle étudiait dans le but d'obtenir un deuxième diplôme. Ruth a commencé sa carrière d'entraîneure avec l'équipe de rugby féminin de l’UBC, où elle a dirigé l'équipe pendant trois ans. Elle est ensuite retournée au Rowing Club pour y diriger l'équipe.
     
    Elle a obtenu sa certification d'entraîneur de niveau III du PNCE et a dirigé la sélection senior féminine de la Colombie-Britannique pendant plusieurs années, alors qu'elle a été une des premières femmes à être l'entraîneure d'une formation provinciale à l'occasion d'un championnat national. En Colombie-Britannique, tout particulièrement, l'impact qu'elle a eu sur le développement du rugby féminin est indélébile; on l'a d'ailleurs reconnu quand on a baptisé une compétition de premier plan au niveau senior féminin à son nom: la Coupe Ruth Hellerud-Brown. 
     
    Spence G. McTavish (joueur/bâtisseur)

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    Le niveau de performance élevé qu'a maintenu McTavish durant sa carrière dans le rugby, ainsi que le dossier qu'il a affiché en compétition en tant que joueur d'équipe de club, régionale, provinciale et nationale sont tout à fait remarquables. Après une brillante carrière à l’UBC, il a été un membre fondateur des Old Boys de l’UBC, avec qui il s'est aligné de 1974 à 1989; il les a ensuite menés dans le rôle d'entraîneur à deux titres provinciaux en 1990 et 1991. Il est retourné à l’UBC en 1992 et il a été leur entraîneur jusqu'en 2014.

    Alors qu'il n'avait pas encore été sélectionné au sein de l'équipe provinciale de la Colombie-Britannique, McTavish a été invité à représenter le Canada contre Fidji en 1970. En 1987, il était devenu le joueur international ayant le plus d'ancienneté au sein des équipes du Canada et de la Colombie-Britannique. Il a marqué un essai à son tout premier match et, 17 ans plus tard, il a enfilé l'uniforme canadien pour deux des trois matchs du Canada à la toute première présentation de la Coupe du Monde de Rugby. Les 22 sélections de McTavish avec le Canada de 1970 à 1987 représentent un exploit remarquable étant donné qu'un seul autre joueur canadien a emmagasiné autant d'ancienneté au sein de l'équipe nationale. Il a pu mettre en valeur ses qualités de meneur quand il a agi comme capitaine lors de deux des quatre tournées outre-mer du Canada. Lors de la tournée de 1979 au Pays de Galles, en Angleterre et en France, il a pris part à chacun des six matchs et il a été capitaine lors de deux rencontres. Le talent de McTavish a été reconnu outre-mer quand il a été sélectionné par les Irish Wolfhounds en 1973 et pour le match Overseas XV contre Cardiff en 1976. 
    La fiche de McTavish au R7 est pratiquement aussi étoffée qu'au rugby à 15. Durant ses trois années au Tournoi de R7 de Hong Kong, McTavish a aussi agi comme capitaine. De 1994 à 1998, il est revenu au rugby à sept, alors qu'il a été l'entraîneur de l'équipe nationale canadienne de R7, notamment à l'occasion de la Coupe du Monde de Rugby 1997 et des Jeux du Commonwealth 1998. Alors qu'il estimait qu'il fallait mener par l'exemple, McTavish a été un modèle à suivre à ce titre tout au long de sa remarquable carrière.
     
    Douglas 'Buzz' Moore (bâtisseur)

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    Douglas Moore, que la plupart des gens appellent 'Buzz', a quitté Regina afin de s'installer à Vancouver en 1925 à l'âge de quatre ans. Le temps qu'il a passé à l’École secondaire Lord Byng à Vancouver a permis à Buzz d'exceller au football, au ski alpin et au rugby. Fort prometteur au rugby, il a rejoint le Meraloma RFC à l'âge de 16 ans et il a commencé à jouer pour l'équipe senior. Durant une prolifique carrière chez les seniors qui a duré 28 ans, il s'est vu attribuer le trophée Howie McPhee en tant que joueur de rugby par excellence à Vancouver.

    Buzz a été capitaine des équipes de la Colombie-Britannique et du Canada de 1948 jusqu'en 1962, alors qu'il a affronté l'Australie, la Nouvelle-Zélande, l'Angleterre, l'Écosse, le Pays de Galles, l'Irlande, les États-Unis le Japon et Fidji. À l'âge de 42 ans, il a été le meneur du Canada au cours d'une tournée de trois mois en Grande-Bretagne, durant laquelle sa formation a affronté le renommé Barbarian Club. Ç'a donné un nul de 3-3, à la suite duquel Buzz s'est vu attribuer un des trophées les plus prestigieux du rugby, l'Honorary Barbarian. 
    Buzz a pris sa retraite en tant que joueur en 1965, après avoir disputé un championnat canadien de rugby avec la Colombie-Britannique. Tout au long de sa carrière, il a occupé différents postes administratifs, notamment ceux d'entraîneur et président du Meraloma RFC, de président de l’Association de rugby de la Colombie-Britannique et de président de l’Association de rugby de Vancouver de 1954 à 1966. En 1967, il a été intronisé en tant que bâtisseur au Temple de la renommée du sport de la Colombie-Britannique et, en 1975, il a reçu le trophée commémoratif Jack Patterson. Buzz a rejoint le département des sports de l’UBC en 1964 et il s'est impliqué sans interruption à cet endroit jusqu'à sa mort en 2011. Buzz a été intronisé au Temple de la renommée du sport de l’UBC en 1995 et l'université lui a remis un doctorat honorifique en droit en 2002.
     
    Stephanie White (joueuse)

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    Toujours à l'avant-scène du rugby féminin, White a commencé à jouer en 1980. Elle s'est impliquée activement au sein de l'administration du rugby féminin en Alberta tout en étant une pionnière sur le terrain. Elle a été capitaine de la première équipe canadienne de rugby féminin en 1987 et a représenté le Canada dans les premières années de cette formation avant d'être nommée co-capitaine de l'équipe canadienne qui a pris part à la première Coupe du Monde de Rugby Féminin, en 1991. En 1994, elle a été capitaine de l'équipe à la deuxième Coupe du Monde de Rugby Féminin, puis elle a continué d'œuvrer au sein de l'équipe nationale qui a pris part à deux tournois de la Coupe Canada. Elle a aussi été capitaine de la première équipe canadienne à participer au Tournoi invitation de R7 de Hong Kong en 1997. White a pris sa retraite internationale en 1997, après avoir eu droit à 17 sélections en 10 années.

    En plus de sa brillante carrière en tant que joueuse, White a consacré des années de travail à la croissance du rugby féminin au Canada. Parmi ses contributions les plus importantes, notons qu'elle a été directrice de l'Association de rugby féminin de l’Alberta, directrice du rugby féminin au sein du Conseil d'administration de Rugby Alberta à la fin des années 1980 et représentante des joueuses à la séance de planification stratégique de Rugby Canada en 1985. Elle a siégé au Conseil d'administration de l’Association de rugby de la Colombie-Britannique (BCRU) et aidé à incorporer l’Association de rugby féminin de la Côte Ouest à la BCRU au début des années 2000, en plus de faire partie du Conseil d'administration de Rugby Canada de 2007 à 2013.
     
    2016

    Al Charron

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    Charron est un des joueurs les plus dominants de son temps et il a établi un record de sélections  pour un joueur canadien avec 76 matchs, notamment 25 comme capitaine, un record canadien qu’il a partagé avec Gareth Rees. Charron a disputé son premier match international contre l’Argentine en 1990 et son dernier match à la Coupe du Monde de Rugby 2003 contre Tonga.

    Charron a disputé quatre éditions de la Coupe du Monde de Rugby et une cinquième comme membre de l’équipe de direction. Il a fait partie de l’équipe qui a participé à la première Coupe du Monde de R7 en 1993 et il a disputé trois éditions du fameux tournoi de R7 de Hong Kong. Il est le seul joueur d’une équipe du deuxième groupe mondial à avoir marqué des essais sur la scène internationale contre la Nouvelle-Zélande, l’Australie et l’Afrique du Sud.

    Au cours de sa carrière distinguée, Charron a aussi dispute cinq matchs avec les fameux Barbarian britanniques et il porté l’uniforme des Étoiles mondiales XV qui a affronté l’Argentine à l’occasion de son centenaire en 1999. Charron a joué pour Bristol, Moseley, Paul et US Dax à l’étranger et avec le Club de rugby Irish d’Ottawa qu’il a aidé à gagner plusieurs titres provinciaux, la Coupe McCormick et des ligues de R7. Il a remporté les championnats nationaux avec l’Ontario et un titre de D2 anglaise avec Bristol.

    Charron a été intronisé au Temple de la renommée du rugby de l’Est de l’Ontario, au Temple de la renommée du rugby de l’Ontario, du Panthéon des sports d’Ottawa et il est reconnu comme un des 100 meilleurs athlètes provenant d’Ottawa. Le nouveau site d’entraînement de Rugby Canada à Langford en Colombie-Britannique sera nommé le Centre national d’entraînement Al Charron de Rugby Canada.

    Gillian Florence

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    Talent incroyable, Florence est la joueuse canadienne la plus primée de l’histoire avec une carrière de plus de deux décennies.

    Originaire de Hudson au Québec, Florence a joué pour le Canada 66 fois et une de cinq joueuses à avoir disputé cinq éditions de la Coupe du Monde de Rugby Féminin (1994, 1998, 2002, 2006 et 2010). Florence a fait ses premiers pas dans les rangs seniors au tournoi de 1994 à l’âge de 18 ans.

    Florence a été nommée au sein de l’équipe d’étoiles mondiales XV en 2003 contre les Black Ferns de la Nouvelle-Zélande et elle s’est retirée de la compétition en 2011. Sur la scène nationale, Florence a joué avec le club de Sainte-Anne-de-Bellevue pendant 22 ans et a représenté le Québec 18 ans, faisant partie des équipes championnes nationales en 2000 et 2001.

    Le prix annuel de joueuse par excellence est nommé en l’honneur de Florence qui est décerné à la « joueuse qui représente les qualifiés du rugby Canada, telle qu’élue par ses coéquipières ».

    Ro Hindson

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    Spécimen dominant, Hindson a été un solide joueur de R7 et de rugby XV sur la scène internationale.
    Hindson a joué 31 matchs internationaux pour le Canada et il a fait partie de l’équipe qui a disputé l’édition inaugurale de la Coupe du Monde de Rugby en 1987. Hindson a fait ses débuts sur la scène internationale en 1973 contre le Pays de Galles avant d’y aller d’un dernier match contre l’Argentine en 1990. Quand il s’est retiré, il détenait le record canadien de sélections.
    Au R7, Hindson a joué au fameux tournoi de R7 de Hong Kong de 1980 à 1987 ainsi qu’au Tournoi de R7 de Sydney en 1987.

    Au Canada, Hindson a joué pour les Harlequins RFC de Penticton, les Wanderers de Castaway, les Wanderers d’Oak Bay, les Old Boy Ravens de l’UBC ainsi qu’à l’Université de Victoria, Vancouver Island, l’Université de la Colombie-Britannique ainsi que pour les sélections provinciales de la Colombie-Britannique. Il a été le seul Canadien à jouer pour les Barbarians du Pacifique Sud contre les Barbarians sud-africains lors de leur tournée de 1987. Il a aussi joué pour l’Équipe mondiale contre l’Irlande dans le cadre de ses célébrations du centenaire en 1973.

    Hindson a été intronisé au Temple de la renommée du rugby de la Colombie-Britannique et au Panthéon des sports de la Colombie-Britannique.

    Mike Luke

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    Après être arrivé à St. John’s, Terre-Neuve en 1969 et ne trouvant aucun club pour lequel jouer, Luke a établi le club de St. John’s et il a été fondateur et premier président de l’Association de rugby de Terre-Neuve.
    Luke a joué 16 matchs internationaux pour le Canada, dont le premier contre Tonga en 1974 jusqu’au dernier contre les États-Unis en 1982. Luke a été capitaine du Canada dans huit matchs. Il a aussi représenté les Barbarians à trois occasions et il a été membre des Étoiles mondiales XV contre le Pays de Galles dans le cadre des célébrations du centenaire de la Fédération galloise de rugby. Il a aussi joué pour les Meralomas au Canada et pour les Pirates RFC et les Harlequins RFC au Royaume-Uni.

    Il a été entraîneur et gérant de l’équipe canadienne de R7 au Tournoi de R7 de Hong Kong en 1981 et il a aussi dirigé l’équipe canadienne U21 de 1987 à 1989. Il a été entraîneur adjoint et gérant de l’équipe qui a atteint les quarts de finale de la Coupe du Monde de Rugby en 1991.

    Luke a été membre du Conseil d’administration de Rugby Canada puis président du Comité national des entraîneurs de Rugby Canada pendant plus de 20 ans. Il est devenu maître entraîneur dans le Programme national de certification des entraîneurs du Canada avant d’être élu président du Conseil national de certification des entraîneurs en 1993.

    En 1999, Luke a reçu le Prix d’entraîneur 3M pour le développement du sport de l’Association canadienne des entraîneurs et en 2006, il a remporté le Prix de développement de l’iRB pour sa contribution à la croissance du rugby au Canada.

    Gareth Rees

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    Une des étoiles du rugby les plus reconnues de tous les temps, Rees a disputé 55 matchs internationaux au cours de sa carrière sensationnelle et a disputé quatre éditions de la Coupe du Monde de Rugby. Il est devenu le premier joueur nord-américain intronisé au Temple de la renommée de World Rugby en 2011.

    Les 491 points inscrits par Rees le placent au deuxième rang du Canada sur la scène internationale tandis que ses 120 points en Coupe du Monde de rugby sont toujours un record canadien. L’athlète originaire de Victoria en Colombie-Britannique a fait ses premiers pas internationaux seniors en 1986 et il a remporté des victoires sur l’Argentine, le Pays de Galles, l’Écosse et la France ainsi qu’une présence en quarts de finale de la Coupe du Monde de Rugby en 1991. Il a annoncé sa retraite en 1999 et il a été capitaine du Canada dans deux tournois de la Coupe du Monde de Rugby et pour 25 matchs internationaux, un record qu’il détient avec Al Charron.

    En Europe, Rees a fréquenté l’Université Oxford et a joué dans les rangs professionnels avec les Wasps, Newport, Merignac et les Harlequins où il a remporté plusieurs coupes et championnats de ligue ainsi que des championnats de marqueur. Ila aussi représenté les fameux Barbarians à quatre occasions. Au Canada, Rees a joué pour l’Université de Victoria et les Wanderers de Castaway en plus de présenter sa province à plusieurs occasions.

    De plus, Rees a joué pour le Canada dans les rangs U-19 et il a joué aux Tournois de R7 de Sydney et de Hong Kong en 1988 et au Tournoi de R7 de Dubaï en 1992.

    En plus de son intronisation au Temple de la renommée de World Rugby, Rees a été intronisé au Panthéon des sports de la Grande région de Victoria, au Temple de la renommée du rugby de la Colombie-Britannique et au Panthéon des sports du Canada au sein duquel il est devenu le premier joueur de rugby.

    Rod Snow

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    Un des meilleurs joueurs de première ligne de l’histoire canadienne, Snow a connu une illustre carrière, participant à quatre tournois de la Coupe du Monde de Rugby pour le Canada.

    L’athlète originaire de Bonvista, Terre-Neuve a remporté 62 matchs internationaux pour le Canada, soit le plus haut total du genre pour un joueur de première ligne. Il a joué son premier match international senior contre l’Argentine en 1995 et son dernier contre l’Australie à la Coupe du Monde de Rugby en 2007. Il a marqué huit essais internationaux en carrière.

    Snow a joué pour les Provinces de l’Est à la Coupe Currie de 1995 ou il a été partant pour les six matchs. Il a ensuite joué dans les rangs professionnels avec Newport RFC où il a été le meilleur marqueur chez les piliers en plus de 140 ans d’histoire ainsi qu’avec les Gwent Dragons de Newport, disputant plus de 230 matchs avec les deux clubs, remportant la Coupe du Pays de Galles en 2001. En 2016, Snow a été intronisé au Temple de la renommée du rugby de Newport.

    Snow a aussi passé six saisons dans l’uniforme du Rock de l’Atlantique, remportant des titres nationaux avec ces formations en 2006, 2007 et 2010. Il a aussi représenté les fameux Barbarians dans les matchs contre le Pays de Galles en 1996 et contre East Midlands en 2004. Snow est aussi membre du Panthéon des sports de Mount Pearl.

    Robert Spray

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    Ancien président de Rugby Canada, Spray a joué un rôle essentiel dans le développement du rugby au Canada jusqu’à sa retraite en 1972.

    Originaire d’Angleterre, Spray a occupé les postes de président des arbitres de l’Association de rugby de la Colombie-Britannique, président de l’Association de rugby de la Colombie-Britannique, président du Comité des tournées de rugby du Canada et directeur et vice-président de la Fédération canadienne des sports au cours de son illustre carrière.

    Alors qu’il n’y avait pas d’organisme de régie à l’époque, Spray a organisé des tournées pour 26 clubs, universités et sélections nationales en plus de cinq tournées à l’étranger de l’équipe nationale du Canada, notamment en Grande-Bretagne en 1962 et au Pays de Galles en 1971.

    Spray a été le premier président de l’histoire de Rugby Canada (qui portait alors le nom d’Union canadienne de rugby) lors de se relance en 1965 et il a occupé ce poste jusqu’en 1972 quand il a décidé de ne pas se présenter pour une réélection.

    En 1975, Spray a été intronisé au Temple de la renommée de la Colombie-Britannique, puis à nouveau en 2005 au sein du Temple de la renommée de l’Association de rugby de la Colombie-Britannique. Spray s’est éteint en 1991 et il sera reconnu à titre posthume.

  • PRÉCIPIENDAIRES DES PRIX ANNUELS

    Récipiendaires 2018

    Prix du Bouclier canadien – Kyle Baillie
    Entraîneur de l’Année, féminin – Kailyn Jones
    Bénévole de l’année -  Andrew Davies
    Entraîneur de l’Année, masculine – Kevin Rouet
    Jeune joueur de l’année, féminin – Keyara Wardley
    Joueur de R7 masculin de l’année – Nathan Hirayama
    Jeune joueur de l’année, masculin – Brock Webster
    Officiel de match de l’année – Chris Assmus
    Joueuse de R7 de l’année – Bianca Farella
    Joueur masculin XV de l’année – DTH van der Merwe
    Joueuse XV de l’année – Janna Slevinsky
    Association provinciale de l’année – Rugby Ontario
    Prix Gillian Florence – Laura Russell

    Récipiendaires 2017

     

    Prix du Bouclier canadien – Taylor Paris
    Entraîneur de l’Année, féminin – Jo Ann Robinson
    Bénévole de l’année -  Judy Seddon
    Entraîneur de l’Année, masculine – David McCully
    Jeune joueur de l’année, féminin – Taylor Black
    Joueur de R7 masculin de l’année – Justin Douglas
    Jeune joueur de l’année, masculin – Cole Keith
    Officiel de match de l’année – Alan Hudson
    Prix du président – Keith Gillam, Richard Powers, Bill Webb, Mayor Stewart
    Joueuse de R7 de l’année – Ghislaine Landry
    Joueur masculin XV de l’année – Matt Heaton
    Joueuse XV de l’année – Kelly Russell
    Association provinciale de l’année – Rugby Nova Scotia
    Prix Gillian Florence – Kelly Russell

    Récipiendaires 2016

    Prix du Bouclier canadien - Ray Barkwill
    Entraîneur de l’Année, féminin - Jennifer Boyd
    Bénévole de l’année -  Roxanne Butler
    Entraîneur de l’Année, masculine - John Daggett
    Jeune joueur de l’année, féminin - Sophie DeGoede
    Joueur de R7 masculin de l’année - Nathan Hirayama
    Prix de reconnaissance spéciale - John Lyall
    Jeune joueur de l’année, masculin - Conor Keys
    Officiel de match de l’année - Rose LaBreche
    Prix du président - Malcolm MacAfee
    Joueuse de R7 de l’année - Kayla Moleschi
    Joueur masculin XV de l’année - Evan Olmstead
    Joueuse XV de l’année - Laura Russell
    Association provinciale de l’année - Saskatchewan Rugby Union
    Prix Gillian Florence - Julianne Zussman

    2015 Recipients

    Joueur de R7 masculin de l’année - John Moonlight
    Joueuse de R7 de l’année - Karen Paquin
    Joueur masculin XV de l’année - DTH van der Merwe
    Joueuse XV de l’année - Laura Russell
    Prix du Bouclier canadien - Jamie Cudmore & DTH van der Merwe
    Prix Gillian Florence - Barbara Mervin
    Association provinciale de l’année - Rugby Alberta
    Bénévole de l’année - Rick Romsa
    Officiel de match de l’année - Rose LaBreche
    Entraîneur de l’Année, masculine - Graeme Moffat
    Entraîneur de l’Année, féminin - Anna Wray
    Jeune joueur de l’année, masculin - Matt Tierney
    Jeune joueur de l’année, féminin - Caroline Crossley

    2014 Recipients

    Joueur de R7 masculin de l’année - John Moonlight
    Joueuse de R7 de l’année - Ashley Steacy 
    Joueur masculin XV de l’année - Jeff Hassler 
    Joueuse XV de l’année - Kelly Russell & Magali Harvey 
    Prix du Bouclier canadien - Hubert Buydens 
    Prix Gillian Florence - Andrea Burk
    Bénévole de l’année - Connie McGinley
    Officiel de match de l’année - Sherry Trumbull
    Entraîneur de l’Année, masculine - Shaun Allen
    Entraîneur de l’Année, féminin - Jo Hull 
    Jeune joueur de l’année, masculin - Lucas Rumball 
    Jeune joueur de l’année, féminin - Breanne Nicholas

    2013 Recipients

    Joueur de R7 masculin de l’année - John Moonlight
    Joueuse de R7 de l’année - Jen Kish
    Joueur masculin XV de l’année - Ciaran Hearn
    Joueuse XV de l’année - Kelly Russell
    Prix du Bouclier canadien - Phil Mack
    Association provinciale de l’année - British Columbia Rugby Union
    Bénévole de l’année - Mark Winokur
    Officiel de match de l’année - Bruce Kuklinski
    Entraîneur de l’Année, masculine - Michel Francois
    Entraîneur de l’Année, féminin - Stephanie Murphy
    Jeune joueur de l’année, masculin - Patrick Kay
    Jeune joueur de l’année, féminin - DaLeaka Menin

    2012 Recipients

    Joueur de R7 masculin de l’année - John Moonlight
    Joueuse de R7 de l’année - Jen Kish
    Joueur masculin XV de l’année - Tyler Ardron
    Joueuse XV de l’année - Maria Samson
    Prix du Bouclier canadien - Hubert Buydens
    Association provinciale de l’année - Federation de Rugby du Quebec
    Bénévole de l’année - Dean Kittleson
    Officiel de match de l’année - Andrew McMaster
    Entraîneur de l’Année, masculine - Chris Silverthorn
    Jeune joueur de l’année, féminin - Jen Ross
    Jeune joueur de l’année, masculin - Lucas Hammond
    Jeune joueur de l’année, féminin - Bianca Farella

  • MEMBRES À VIE HONORAIRES DE RUGBY CANADA

    Rugby Canada a défini la catégorie de prix Membre à vie honoraire comme le « niveau de reconnaissance le plus élevé accordé par l’Union. »

    Pour être élu par les provinces et approuvé par le Conseil distingue ces récipiendaires de façon unique. Par exemple, ils ont servi au plus haut niveau de direction comme président, président du Conseil, chef de la direction ou au sein du Conseil et ce faisant, ils ont transporté Rugby Canada à un niveau ou à une position plus élevée dans la conscience sportive nationale ou internationale. Le MVH aura pratiqué le sport, servi plus de 10 ans dans les rangs seniors et fait une différence dans la solidité financière de l’organisation, des programmes ou sur le terrain. Le récipient pourrait avoir été intronisé au Temple de la renommée en route vers le titre de MVH.

    Membres à vie honoraires

    Alain Sharp – Intronisé en 1996

    Alain Sharp a sans doute été l’administrateur prééminent du sport du rugby football au Canada dans les années 1980 et 1990. Il a eu une influence sur la croissance du sport non seulement au Canada, mais aussi à l’échelle internationale. Pendant treize (13) ans, il a été membre du Conseil d’administration de Rugby Canada avec une vision et une passion pour diriger son développement. De plus, il a servi dix (10) ans comme membre du Conseil de la Fédération internationale de rugby (iRB), supervisant la croissance explosive du sport à l’échelle mondiale.

    Alan a été reconnu en 1983 quand la communauté de rugby de la Colombie-Britannique lui a accordé le trophée Jack Patterson pour l’excellence de sa contribution bénévole, mais ses collègues ont reconnu que son implication et que sa contribution au jeu l’a attiré vers des horizons beaucoup plus vastes. Son leadership, sa planification et son acuité financière ont solidement installé l’Union canadienne de rugby à la grande table du rugby mondial. Son mandat a été marqué par une expansion rapide du sport au pays tandis que son implication au niveau international auprès de l’iRB a été tout aussi importante sinon davantage et a été marqué par les éléments suivants : 

    • Le rugby s’est véritablement installé de plus de 100 pays et territoires.
    • La transition s’est faite pour inclure le rugby professionnel.
    • Expansion exponentielle en matière de participants et de programmation/matchs pour les femmes et les juniors.
    • Développement du championnat (Coupe du Monde de Rugby) pour devenir une des quatre grandes compétitions sportives dans le monde.

    Dans la communauté internationale, on le tient dans la plus haute estime et il a été honoré avec un souper d’adieu dans le cadre de la réunion du Conseil de l’iRB en 2001. Lors de cet événement, le président de l’iRB Vernon Pugh, c.r. a dit : « À ceux qui ont eu le plaisir de la compagnie de M. Sharp au fil des années, son départ crée une énorme tristesse et nous nous ennuierons de sa participation, sa présence d’esprit, sa sagesse et sa perspicacité à la table du Conseil. M. Sharp a été un excellent représentant de l’Union de rugby du Canada et du sport en général… »

    Il a été flanqueur pour les Meralomas de Vancouver. À sa retraite comme joueur, il a tourné son attention et ses efforts considérables dans l’administration du sport qu’il aimait tant. Alan a siégé au sein de plusieurs conseils/comités en 27 ans (1974-2001).

    Monty Heald – Intronisé en 2013

    Monty Heald est né à Derby dans l’East Midlands en Angleterre. Il a fait ses premiers pas au rugby au Royal Masonic School dans le Hertfordshire en 1949 au sein de l’équipe des Colts. Une fois ses études terminées, il a joué pour le Derby RFC pendant 15 ans. Durant cette période, il a aussi joué avec le Greengarth RFC à Cumberland (1957-1959) et l’Ashbourne RFC dans le Derbyshire (1959-1960). Toujours durant cette période, Monty a joué à toutes les positions, à l’exception de talonneur et d’arrière. À ses dernières années au Derby RFC qui a pris fin en 1968, il a disputé 107 matchs de suite avec la première équipe, possiblement le record du club et il a été capitaine pendant deux ans de 1965 à 1967. Monty a émigré à Burlington en Ontario en 1968 et il a déménagé à Puslinch en 1971. Il a joué pour les Hornets de Hamilton de 1968 à 1972 et il a été capitaine de ce club en 1971. Il a ensuite été membre fondateur et premier capitaine du Club de rugby Centaurs de Burlington en 1973. Il a aussi été deuxième président du club pendant quatre ans pour ensuite en devenir membre à vie.  La carrière de joueur de Monty a pris fin en 1988 et il était déjà impliqué dans l’administration à plusieurs niveaux. Il a été directeur de l’équipe senior de l’Association du Niagara et il a été sélectionneur de l’Association de rugby de l’Ontario pendant deux ans (1979-1980).

    En 1981, Heald est devenu sélectionneur national et il a présidé le Comité de sélection de l’Union canadienne de rugby de 1983 à 1994. En 1984 et 1985, il a été gérant de l’équipe canadienne de R7 qui a disputé le tournoi de Hong Kong. Toujours en 1984, il a été nommé gérant de l’équipe canadienne, notamment pour les matchs Can-Am à Chicago (1984), Tucson (1986) et Seattle (1990). Sa carrière de gérant a été marquée par une tournée de sept matchs en Australie en juin 1985, notamment avec des matchs internationaux à Sydney et Brisbane qui marquaient les premiers duels à vie entre le Canada et l’Australie. Monty a aussi été gérant de la première série CANZ (1989) alors que l’équipe nationale s’est rendue en Argentine et en Nouvelle-Zélande.

    Monty a été élu au sein du Conseil d’administration de l’Union canadienne de rugby en 1986 et il a été directeur de l’équipe nationale de 1986 à 1991. Il a été élu président en 1991 et il a servi dans ce rôle pendant huit ans. En 1995, la PARA a été formée et Monty a été représentant de l’UCR au sein de cette organisation, notamment comme président pendant deux ans. L’Union nationale a procédé à plusieurs changements structurels d’envergure durant le mandat de Heald, alors que l’administration faisait face à plusieurs défis d’importance, notamment le marketing et les communications, la croissance importante du nombre de joueurs au pays et la croissance du rugby féminin au Canada et à l’étranger. Sous la direction de Monty, l’Union a procédé à un changement notoire, soit d’adopter le nom de Rugby Canada. Grâce aux services d’Alan Sharp, représentant de l’Union nationale au Conseil de la Fédération internationale de rugby (iRB), le Canada a accru de façon importante son implication dans les activités et les programmes de l’iRB.

    Le nombre de matchs internationaux du Canada a augmenté de 160 % de 1990 à 1999 et le Canada s’est préparé pour trois éditions de la Coupe du Monde de Rugby auxquelles il a participé, soit en 1991, 1995 et 1999. Lors du dernier mandat de Monty comme directeur en 2000 a porté son nombre d’années de service au sein de l’Union nationale à 20 ans. Il a été intronisé au Temple de la renommée de l’Association de rugby de l’Ontario en 2004. Il est maintenant à la retraite et vit à Waterdown en Ontario, toujours impliqué au rugby comme entraîneur de l’équipe de l’école secondaire de Waterdown et servant comme président du Comité des anciens présidents, président du Comité du Temple de la renommée et membre du Comité des prix annuels de Rugby Canada.

    Dr Pat Parfrey – Intronisé en 2015

    Le nom de Pat Parfrey est synonyme de rugby à Terre-Neuve-et-Labrador (ou la presse locale l’a surnommé Dr Rugby), à travers le Canada et partout dans le monde. Pendant plus de 30 ans, Pat a tout investi pour le rugby canadien, du développement du sport à l’encadrement des joueurs à devenir un des plus importants collecteurs de fonds et bâtisseurs. Pat a amassé des millions de dollars pour le rugby, ce qui a conduit à la construction d’installations de classe mondiale, à la formation d’un groupe innombrable d’athlètes et la poursuite mondiale de compétitions de premier plan. Il est la seule personne à avoir été entraîneur de l’équipe nationale senior masculine et président de Rugby Canada et il est présentement le représentant du Canada au sein du Conseil de World Rugby.

    La longue liste de réalisations de Pat au rugby n’a d’égal que sa liste de réalisations académiques et professionnelles. Scientifique et épidémiologiste clinique de renommée internationale, il a été nommé membre de la Société royale du Canada et Officier de l’Ordre du Canada parmi d’autres récompenses distinguées.

    Pat a entrepris la pratique du rugby à l’âge de 13 ans dans la ville d’origine de Cork en Irlande, passant à l’équipe du Club de rugby du Collège universitaire de Cork alors qu’il étudiait en médecine. Il a ensuite représenté la province de Munster, disputant tous ses matchs de 1970 à 1977, marqué par le nul de 3-3 en 1973 entre Munster et les All Blacks de la Nouvelle-Zélande. Il a été sélectionné par l’Irlande en 1974, une fois de plus contre la Nouvelle-Zélande. Incidemment son seul souvenir du match a été une paire de bas All Blacks (qui ont été malencontreusement utilisés par l’auteur de cette bio pour nettoyer des taches alors que Pat avait embauché des joueurs pour rénover sa maison un été afin d’obtenir des crédits en vue d’une tournée!)

    Pour prolonger son parcours universitaire, Pat a déménagé en Angleterre et il a joué avec l’Irish de Londres de 1976 à 1981, notamment comme joueur entraîneur de 1977 à 1982, conduisant l’équipe à sa première participation à la Coupe de la RFU en 1980. Il est arrivé au Canada en 1982 pour travailler à l’hôpital Royal Victoria de Montréal, puis il est passé à l’Université Memorial de Terre-Neuve pour devenir professeur adjoint de médecine.

    Chef de son département, il occupe maintenant le poste de professeur de médecine (néphrologie) et il poursuit ses études innovatrices en génétique et en épidémiologie des maladies héréditaires, en néphrologie et dans les systèmes de livraison des soins de santé.

    Malgré des ressources financières et humaines limitées, Pat a transformé presque à lui seul comment nous pratiquions le rugby et où nous le pratiquions. Sa capacité à inspirer et à motiver ne se limitait pas au terrain alors qu’il s’est tourné vers la communauté d’affaires et le gouvernement pour contribuer à financier et à réaliser sa vision de créer un site de rugby de classe mondiale au centre de St. John’s. Rapidement, nous avons accueilli des équipes compétitrices de partout dans le monde et nous entreprenions des tournées à l’étranger. Il ne s’agissait pas de voyages sociaux, mais de tournées qui mesuraient nos capacités de développement contre des adversaires redoutables. Sous sa direction un groupe de joueurs de rugby se sont élevés à un niveau d’aspirants nationaux. Sa solide conviction était que les joueurs peuvent seulement s’améliorer en affrontant une meilleure opposition et que vous pouvez réaliser la grandeur si vous vous étendez au-delà de ce que vous croyez possible. Cette approche nous a bien servi.

    Ayant placé Terre-Neuve sur la carte du rugby canadien, il a ensuite tourné son regard vers la position de Rugby Canada sur l’échiquier mondial. De ses impressionnants parcours comme joueur et entraîneur au Irish de Londres, sa direction de l’équipe nationale du Canada à la fin des années 1990 et ses quatre titres nationaux remportés avec le Rock de Terre-Neuve/Atlantique, il a démontré son incroyable capacité à bâtir des équipes gagnantes à partir de ressources réduites. Il a mené deux clubs historiques du Canada, soit l’Irish de Montréal et le Swilers RFC à des conquêtes de coupes. Pat a été le mentor et il a dirigé des athlètes de tout âge lors de différents Jeux du Canada, festivals nationaux et aux Championnats canadiens de rugby, ainsi que son précurseur, la Super Ligue, et même avant lors des Championnats nationaux des Groupes 1 et 2. Encore aujourd’hui, il trouve le temps de diriger l’équipe masculine senior du Rock de l’Atlantique et plusieurs équipes juniors. Sa voix a été entendue, motivant et inspirant des milliers de joueurs de rugby canadiens. Sa voix a aussi été entendue par des milliers de partisans de rugby à travers le monde! Avant de guider l’équipe du Canada à la Coupe du Monde de Rugby en 1999, Pat a dirigé le Canada contre l’Irlande à Lansdowne Road devant 20 000 spectateurs. L’entendant « diriger », les joueurs depuis sa place dans les gradins est un souvenir qu’on n’est pas prêt d’oublier. Son amour du jeu et les joueurs qu’il a dirigés se résument mieux par une réponse que Pat a donnée à un journaliste qui lui a demandé comment il se sentait d’être à la barre de l’équipe canadienne à la CMR en 1999. « C’était un plaisir de diriger les Canadiens, qui sont durs, fiers et de grands amis. ». Non seulement a-t-il enseigné à ses joueurs d’être de meilleurs joueurs, nous sommes arrivés à nous encourager à adopter un standard plus élevé et nous sommes devenus des amis à vie au cours du processus.

    Même si ses succès comme entraîneur ont été les plus visibles, c’est en coulisse à planifier, établir des objectifs, faire du lobbying, amasser des fonds, orchestrer et ultimement réaliser les projets sur les plus importantes scènes qui viendront marquer ses nombreuses réalisations. Il est reconnu pour son intelligence qui combine ses propres ressources et une capacité innée à organiser et à récolter d’autres ressources afin d’obtenir des résultats visant l’amélioration de notre société, particulièrement nos jeunes.
    À l’écart du terrain, la résidence Parfray est légendaire pour son hospitalité de rugby. Pat ainsi que son épouse, feu Dr Benvon Parfrey, elle aussi récipiendaire du Prix du président de Rugby Canada ont accueilli et hébergé la planète dans l’esprit du sport. Ils ont aussi élevé quatre grands messieurs, qui ont chacun pratiqué le rugby au plus haut niveau, notamment deux avec l’équipe nationale du Canada. C’est une famille qui vit et respire le rugby.

    Stephanie White de Goede – Intronisée en 2016

    L’implication de Stephanie au rugby a démarré dans la province de l’Alberta, mais elle a passé la majeure partie de son temps en Colombie-Britannique et réside présentement à Victoria. Comme joueuse, entraîneurs, bénévole, administratrice et parent de joueurs de rugby, sa contribution au sport lui vaut une reconnaissance pour sa contribution à plusieurs facettes pendant plus de 40 ans.

    L’introduction du rugby  féminin au sein de la communauté du rugby canadienne a officiellement démarré au milieu des années 1970. Une des associations provinciales initiatrices a été l’Association de rugby de l’Alberta. Le défi d’introduire les femmes au rugby était jonché de plusieurs obstacles, notamment ceux des traditionalistes qui ne croyaient pas que le sport profiterait aux femmes ou vice-versa.

    Toutefois, la réalité était que plusieurs femmes de partout au pays avaient suivi l’évolution du sport à partir des lignes de côté et elles ont ressenti que c’était là un sport ou elles se plairaient. Des matchs informels ont été organisés, conduisant à un nombre important de femmes dans la communauté qui a décidé qu’elles désiraient une structure officielle au sein de Rugby Canada afin de participer avec une couverture complète offerte par les « Lois du Jeu ». Mme White a été une des Albertaines qui a entrepris la pratique du sport en 1980. C’était l’année qui a suivi la fondation de trois clubs et d’une ligue. Si Mme White a été active dans l’organisation du rugby féminin dans le cadre de la fondation de l’Union de rugby féminin de l’Alberta au début des années 19800, elle a aussi été un chef de file sur le terrain de jeu.

    Mme White a été la capitaine de la première équipe féminine du Canada. Son jeu ainsi que son leadership sur le terrain ont grandement contribué au succès du sport. Mme White a été engagée dans les activités de l’équipe nationale féminine conduisant à la première édition de la Coupe du Monde de Rugby Féminin. Cela comprenant deux matchs internationaux additionnels contre les États-Unis en 1988 et 1989. Elle a été nommée cocapitaine de l’Équipe pour la Coupe du Monde de 1991. L’équipe canadienne a été solide lors du premier tournoi, remportant le plateau. Les commentaires des administrateurs impliqués dans la préparation de cette équipe ont offert une grande reconnaissance à Mme White pour sa contribution à la préparation et aux succès obtenus lors du tournoi.

    La deuxième édition de la Coupe du Monde de Rugby Féminin a été présentée en 1994. Le Canada y était une fois de plus et Mme White a été nommée capitaine. La croissance du rugby féminin à travers le monde avait augmenté à un rythme positif. Le résultat étant que cette deuxième Coupe du Monde a obtenu beaucoup plus de crédibilité et les pays établis ont commencé à investir des moyens financiers et techniques dans leurs équipes nationales féminines. Le Canada n’avait pas le luxe d’accroître les ressources de façon importante durant cette période. Crédit à l’équipe, son sixième rang a été obtenu après une défaite en finale du Plateau.

    Dans un effort visant à offrir plus et de meilleures compétitions pour notre équipe  nationale féminine, Rugby Canada a créé la compétition d’Équipe Canada. Cette compétition impliquait l’invitation de trois (3) équipes nationales d’autres pays pour participer au tournoi au Canada. Mme White a participé à ces deux compétitions, encore une fois en offrant du leadership sur le terrain. En 1997, le Canada a envoyé sa première équipe nationale féminine au Tournoi de R7 de Hong Kong et Mme White a eu l’honneur d’être la capitaine de cette équipe.

    Une des premières compétitions interprovinciales a été le Championnat féminin de l’Ouest du Canada en 1983. Ce tournoi a eu lieu chaque année de 1983 à 1987. Mme White a joué pour l’Alberta lors de chacune des éditions de ce tournoi, contribuant à la conquête du titre à chaque occasion.

    En résumé, Mme White s’est retirée des sélections en 1997. Au cours de son parcours de joueuse, elle a disputé 17 matchs internationaux en 10 ans.

    Les joueurs mènent l’équipe, mais aussi dans la collectivité dans la croissance du rugby au Canada. Le rugby  féminin a été béni par un noyau de femmes leaders qui étaient déterminées à développer le rugby pour les femmes au Canada. Mme White a fait partie de ce groupe de leaders. Elle a travaillé dur pour appuyer les opportunités visant la croissance du rugby féminin au Canada. Voici une synthèse de cette très importante partie du développement de la pratique du rugby par les femmes au sein de la communauté de rugby.

    Rôles administratifs

    • A contribué à établir l’Union de rugby féminin de l’Alberta et a contribué à l’inclusion du rugby féminin au sein de l’Association de rugby de l’Alberta.
    • Directrice du rugby féminin à titre de membre du Conseil d’administration de l’Association de rugby de l’Alberta à la fin des années 1980.
    • En 1995, elle a été représentante des joueuses lors de la session de planification stratégique de Rugby Canada.
    • Au début des années 2000, Mme White a été membre du Conseil d’administration de l’Association de rugby de la Colombie-Britannique (BCRU) et a contribution de l’inclusion de l’Association du rugby féminin de la côte Ouest au sein de la BCRU.
    • Entre 2007 et 2013, Mme White a été membre du Conseil d’administration de Rugby Canada et membre du Comité national de haute performance du rugby féminin.

    Rôles comme entraîneure

    • 1998 / Entraîneure adjointe de l’équipe féminine des Kickers de Comox en plus d’aider avec l’équipe de l’école secondaire à Courtney.
    • 2002-2004 / Entraîneure de l’équipe féminine de l’Association sportive de James Bay

    Présentement, Mme White est la présidente du Fonds Monty Heald de l’Équipe nationale féminine, qui amasse des fonds pour s’assurer que les joueuses de l’équipe nationale n’ont pas à payer pour faire partie de l’équipe pour la Coupe du Monde de Rugby Féminin et pour créer un héritage pour les années à venir.

    John Billingsley – Intronisé en 2016

    John Billingsley est né à Vancouver en Colombie-Britannique et il a fait ses premiers pas au rugby à l’École secondaire Magee. Il a joué au rugby avec les Meralomas de Vancouver en 1972 et 1973, remportant deux championnats consécutifs de clubs de la Colombie-Britannique. Il a poursuivi à l’Université de la Colombie-Britannique (1974-1977) ou il a obtenu un bacc. en Éducation physique avec une mineure en Administration. John a aussi fréquenté l’Université California State à Long Beach a a joué pour l’équipe de cette université pendant qu’il faisait sa maîtrise en Administration du sport.

    En 1981, John a déménagé en Ontario pour accepter le poste de directeur général/chef de l’exploitation de l’Union canadienne de rugby ou il a été membre de la haute direction pendant 20 ans. À son sommet, il dirigeait une équipe de huit employés avec un budget d’exploitation de 5 millions $. Il est resté au sein de l’organisation jusqu’en 2001. Après avoir connu ces succès à Rugby Canada, il est devenu chef de l’exploitation adjoint puis chef de l’exploitation de l’Association canadienne de soccer pendant six ans.

    Après son départ de l’ACS, John a été consultant en gestion du sport pour l’ACS et Rugby Canada. Son rôle comme consultant auprès de Rugby Canada est survenu alors que l’organisation commençait à accueillir plus de matchs internationaux à domicile alors que la conscience et le soutien pour le rugby a augmenté pour passer des terrains de clubs locaux / universités vers les stades pouvant accueillir plus de 20 000 spectateurs dans un même lieu pour encourager les équipes masculines et féminines du Canada.

    Depuis ses années universitaires, John a joué au rugby pour le Canada pendant 10 ans (1974-1984), disputant neuf rencontres. Sa première a été à l’âge de 20 ans contre Tonga et sa dernière a été à l’âge de 30 ans contre les États-Unis. Il a aussi joué avec l’équipe canadienne de R7 au Tournoi de Hong Kong en 1981 et 1983.
    Il a aussi joué au rugby compétitif dans les rangs provinciaux pendant huit ans avec la sélection de la Colombie-Britannique et deux ans avec la sélection de l’Ontario. Durant cette période, il a aussi joué avec des clubs, notamment les Meralomas de Vancouver, les Thunderbirds de l’UBC, l’Université Long Beach State et l’Irish d’Ottawa, champions de l’Ontario en 1982, 1983 et 1984.

    En plus d’être joueur, John a été entraîneur. De 1982 à 1987, il a été joueur et entraîneur et de 1988 à 1995, il s'est limité au rôle d'entraîneur de l’équipe de R7 de l’Irish d’Ottawa et il a remporté plusieurs championnats de R7 de l’Ontario. Il a été arbitre de rugby pendant environ 10 ans et il a atteint le niveau provincial avant de se retirer en 1999.

    John possède une grande connaissance de l’histoire du sport au Canada et il siège présentement au sein du Comité des voies et des moyens de Rugby Canada qui a pour mission de contribuer à l’archivage de la riche histoire de notre rugby et il a joué un rôle dans l’intronisation de notre premier groupe de membres du Temple de la renommée en 2017.