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Rugby Canada dévoile la classe de 2020 de son Temple de la renommée

Rugby Canada Hall of Fame

Rugby Canada est heureux de dévoiler la classe de 2020 des intronisés au Temple de la renommée.  

Rugby Canada est heureux de dévoiler la classe de 2020 des intronisés au Temple de la renommée.  
 
Le Temple de la renommée de Rugby Canada a été inauguré dans le but de rendre hommage et de protéger la culture et l’héritage du rugby au Canada en reconnaissant les réalisations extraordinaires des participants du rugby partout au pays. Ces quatre héros et héroïnes du rugby canadien et une équipe remarquable rejoignent les rangs des 23 personnes et une autre équipe qui ont été intronisées depuis 2016.  
 
Équipe de la Coupe du Monde de Rugby Féminin de 2014  
L’équipe de la Coupe du Monde de Rugby Féminin de 2014 a livré des performances inédites à l’approche et pendant la Coupe du Monde de Rugby Féminin 2014 en France. Ce groupe mémorable d’athlètes d’élite a offert une performance tout simplement magique en 2014 en se rendant jusqu’en finale, où il a été défait de justesse par l’Angleterre. Cette deuxième place représente le meilleur résultat jamais enregistré par une formation canadienne à une Coupe du Monde de Rugby. Par ailleurs, six joueuses ont été élues au sein de « l’Équipe de rêve » de la Coupe du Monde de Rugby Féminin 2014 par les partisans d’un peu partout dans le monde et après la finale, Magali Harvey a été nommée Joueuse de rugby de l’année 2014 de l’iRB (aujourd’hui World Rugby).  
 
Le parcours jusqu’en finale de la Coupe du Monde de Rugby Féminin 2014 a été ponctué de plusieurs événements remarquables, et aucun d’entre eux n’aurait pu se passer sans la combinaison de talent et l’engagement des joueuses, des entraîneurs et des associations provinciales. 
 
La préparation pour la Coupe du Monde de Rugby 2014 a notamment été composée de la tenue de deux compétitions de la Coupe des Nations en Amérique du Nord, en 2011 et 2013, tournois au cours lesquelles l’équipe canadienne a signé les deux premières victoires de son histoire contre l’Angleterre.  
 
À l’occasion du tour préliminaire de la Coupe du Monde de Rugby Féminin 2014, le Canada a défait l’Espagne (31-5) et les Samoa (42-7), pour ensuite faire match nul contre l’Angleterre à son troisième match de phase de poule. Ceci a permis au Canada de se classer devant la Nouvelle-Zélande au chapitre des points de compétition et d’accéder aux demi-finales. 
 
Le Canada a affronté la France dans ce match des demi-finales devant 20 000 supporteurs français et s’en en sorti avec une mince victoire (18-16), ce qui lui a valu une place en finale. Le Canada allait conclure son parcours historique avec une défaite très chaudement contestée de 21-9 contre l’Angleterre. L’équipe a néanmoins réussi à élever les standards à un niveau jamais atteint jusqu’ici par une équipe nationale canadienne de rugby. Ce faisant, les joueuses canadiennes ont conquis le cœur et inspiré l’entière communauté du rugby et des amateurs de sport au Canada.  
 
Équipe canadienne de la Coupe du Monde de Rugby Féminin de 2014 :  
Kim Donaldson, Mary Jane Kirby, Olivia DeMerchant, Hilary Leith, Marie-Pier Pinault-Reid, Laura Russell, Tyson Beukeboom, Latoya Blackwood, Kayla Mack, Maria Samson, Barbara Mervin, Jacey Murphy, Karen Paquin, Kelly Russell, Stephanie Bernier, Julia Sugawara, Emily Belchos, Julianne Zussman, Andrea Burk, Mandy Marchuk, Amanda Thornborough, Brittany Benn, Jessica Dovanne, Magali Harvey, Brittany Waters et Elissa Alarie.  
 


Leslie Cripps 
Leslie Cripps a disputé 47 matchs internationaux en tant que représentante de Rugby Canada, et consciencieusement agi comme capitaine à 20 occasions (2007-2010). Membre de l’équipe nationale pendant une décennie, Leslie s’alignée avec le Canada aux tournois de la Coupe du Monde de Rugby Féminin en 2002, 2006 et 2010. 
 
Leslie a fait ses débuts au rugby avec le club Williams Lake RC en 1996, à l’âge de 18 ans. Dans les premières années de sa carrière, Leslie en joué en club avec les Valkaries de UVic, qui sont devenues les Vines de UVic, puis Velox et le James Bay AA à Victoria, en Colombie-BritanniqueB. En 2001, elle allait ensuite rejoindre les rangs des Saracens à Londres, en Angleterre, où elle a eu un effet immédiat et remporté le prix de  
« Nouvelle joueuse de l’année ». Au cours d’une longue carrière avec les Sarries, Leslie a été capitaine pendant deux saisons et aidé le club anglais à remporter le championnat de la ligue à cinq reprises.  
 
Elle a joué pour l’équipe canadienne U23 qui a affronté l’équipe des États-Unis en 2000 et elle a eu droit à sa première sélection avec la formation senior l’année suivante, quand le Canada a affronté nos voisins du sud à Saranac Lake. Leslie a bouclé la boucle au chapitre de sa rivalité avec ses adversaires américaines quand, à son dernier match international, le Canada s’est mesuré à son éternel rival à Surrey, en Angleterre, dans le cadre de la Coupe du Monde de Rugby Féminin 2010. 
 
Parmi les faits saillants de la carrière de Leslie à l’échelle internationale, il y a sa présence avec la sélection mondiale XV en 2003, quand celle-ci a disputé deux matchs contre la Nouvelle-Zélande, championne du monde en titre. Elle a par ailleurs été capitaine des Nomads - l’équipe de sélection des Barbarians en 2008 dans un match qui a eu lieu en lever de rideau d’un affrontement entre les équipes masculines de l’Afrique du Sud et de la Nouvelle-Zélande, dans le cadre d’un événement qui avait pour but de célébrer le 90e anniversaire de naissance de Nelson Mandela. 
 
Elle a été une grande leader sur le terrain et en dehors, tandis que sa présence percutante en tant que pilier international dans la mêlée et dans le cours du jeu faisait d’elle une menace que ses adversaires ne pouvaient pas ignorer. 
 
Leslie a été intronisée au Temple de la renommée du rugby de la Colombie-Britannique en 2019.    
 


Josée Lacasse  
Josée Lacasse a commencé à jouer pour l’équipe canadienne féminine de rugby en 1992 à l’âge de 22 ans dans le rôle de pilier avant et elle a ensuite représenté le Canada à trois Coupes du Monde de Rugby Féminin, en 1994, 1998 et 2002. Une des meneuses de jeu clés de l’équipe nationale, elle a été la quintessence de l’athlète qui met les intérêts de son équipe avant les siens. Josée a pris sa retraite en 2002 avec un total de 29 sélections, ce qui représentait un sommet de la part d’une femme canadienne à ce moment-là. 
 
Josée s’est d’abord alignée avec les Stingers de l’Université Concordia, où elle a obtenu un baccalauréat en science, et elle a été une joueuse clé au cours de la période où l’équipe a connu beaucoup de succès au début des années 1990. Elle a été nommée athlète la plus en forme en 1992-1993 et a reçu le prix d’athlète-étudiante de l’année en 1991-1992. En 1993, elle a été finaliste au titre d’Athlète de l’année à Concordia, et elle a été la première joueuse en rugby féminin à être intronisée au Temple de la renommée des sports de Concordia. À ses deux dernières années, Josée a été capitaine de sa formation à Concordia et joueuse la plus utile à son équipe. 
 
En 1998, Josée est devenue la première femme canadienne et seulement la deuxième joueuse nord-américaine à être sélectionnée au sein de l’équipe mondiale qui a affronté les Blacks Ferns à la suite de la Coupe du Monde de Rugby Féminin à Amsterdam.  
 
À titre de membre du club Ste-Anne-de-Bellevue RFC, Josée a participé à une époque fantastique du club, alors que celui-ci a connu une saison sans défaite et cinq saisons gagnantes de suite au début des années 1990. 
 
Par ailleurs, Josée a été une membre appréciée des équipes provinciales de la Colombie-Britannique et du Québec. Elle a fait partie de l’équipe de la C.-B. qui a remporté deux Championnats nationaux, notamment celui de 1995, quand elle était capitaine d’équipe. 
 
Depuis qu’elle a pris sa retraite comme joueuse en 2002, Josée continue de redonner au rugby ainsi qu’à la communauté du rugby. En 2002, elle a remporté un championnat comme entraîneure-chef des Stingers de Concordia et la première équipe féminine du club Ste-Anne-de-Bellevue RFC. Tous les lundis soirs du printemps, de l’été et de l’automne, on peut facilement trouver Josée sur l’un ou l’autre des terrains de rugby à Sainte-Anne, où elle dirige des équipes de rugby pour jeunes pour le programme local de rugby des Saints. Elle continue de soutenir les initiatives de financement de clubs, et donne fièrement de son temps comme bénévole au sein de la communauté, par exemple en installant des sacs de sable par temps d’inondation et en donnant un coup de main à la banque alimentaire.  
 
 
Moira Shiels  
Le parcours de Moira Shiels au rugby a commencé avec le Club de rugby des Wanderers d’Ajax en Ontario, d’abord au rugby à sept en 1987 puis au rugby XV l’année suivante, et elle a aidé l’Ajax à remporter cinq Championnats provinciaux. À Vancouver, Moira a fait partie du club Brit Lions RC, avec qui elle a remporté trois Championnats provinciaux en Colombie-Britannique. Elle est ensuite retournée en Ontario, où elle a rejoint les rangs du Toronto Scottish RFC en 2001. 
 
À l’échelle provinciale, Moira a fait partie des équipes de l’Ontario et de la Colombie-Britannique au niveau senior féminin. Elle a remporté trois Championnats nationaux avec l’Ontario et un Championnat national avec la Colombie-Britannique. 
 
Moira a fait ses débuts avec l’équipe nationale senior féminine du Canada en 1996 dans un match contre la Nouvelle-Zélande. Au bout du compte, elle a eu droit à 25 sélections au poste de talonneur avec la formation canadienne et elle a agi comme capitaine à 11 reprises. Naturellement douée comme leader et dotée d’habitudes de travail et d’un niveau de dévouement sans pareils, elle était reconnue pour sa précision sur les bottés. Moira a brillé pour le Canada à l’occasion de deux présentations de la Coupe du Monde de Rugby Féminin, soit en 1998 quand le Canada s’est classé au huitième rang, et de nouveau en 2002, quand l’équipe a pris le quatrième rang. Moira a par ailleurs représenté le Canada au Tournoi de R7 de Hong Kong en 1997.   
 
Aux réalisations de Moira sur le terrain s’ajoutent celle dans sa vie professionnelle, elle qui est pompière au service de sa communauté à Richmond Hill, en Ontario. En 2000, elle a cessé de pratiquer le rugby pendant une année afin de terminer sa formation de pompière et elle pratique maintenant cette profession depuis 19 ans. Elle a été promue au poste de capitaine par intérim en 2012, puis au poste de capitaine en 2019, faisant d’elle la première femme à occuper un poste de capitaine dans l’histoire du service. 
 
Pendant plus de 30 ans, Moira s’est impliquée dans le sport du rugby comme joueuse et entraîneure puis, plus récemment, comme simple partisane de l’Équipe canadienne de rugby féminin, alors qu’elle a suivi la formation dans ses déplacements en Irlande en 2017 à l’occasion de la Coupe du Monde de Rugby Féminin 2017. Le rugby représente vraiment quelque chose d’important dans sa vie, tandis que son niveau d’intensité et l’impact qu’elle a sur le terrain sont difficiles à égaler. 
 


Winston Stanley 
Le parcours de Winston Stanley au rugby a commencé à Victoria en Colombie-Britannique et à l’école secondaire d’Oak Bay sous les ordres de l’ancien entraîneur du Canada Gary Johnston. Il allait ensuite évoluer pour James Bay AA, l’Université de la Colombie-Britannique, le club Kats RFC, la sélection de la Colombie-Britannique et l’équipe canadienne de rugby masculin.   
 
Les débuts de Winston à l’échelle internationale avec le Canada datent de 1994, quand il avait 19 ans, et il l’a alors fait autant au R7 qu’au rugby XV, un exploit qui n’avait jamais été réalisé par un joueur canadien à ce moment-là. Il a disputé un match pour le Canada au Tournoi de R7 de Hong Kong au mois de mars 1994 et il a eu droit à sa première sélection XV à l’occasion d’un match contre les États-Unis au mois de mai. Il a ensuite représenté la Colombie-Britannique à l’occasion du match du Prix Labatt 1994 contre l’Ontario, contre l’équipe sectionnelle XV de la Nouvelle-Zélande en 1995, ainsi qu’aux Championnats canadiens de rugby en 1995 et 1998. 
 
De 1994 à 2002, Winston a représenté le Canada en R7 à Hong Kong, à Taïpei, aux Fidji, à Dubaï, en Afrique du Sud, à Punta del Este, à Mar del Plata, à Wellington, au Japon, à Beijing et en Malaisie ainsi qu’à la Coupe du Monde de R7 (1997, 2001) et aux Jeux du Commonwealth (1998, 2002). 
 
Winston se distinguait par son rythme de jeu de classe mondiale et son excellent maniement du ballon aux postes d’ailier, de centre et d’arrière, faisant de lui un joueur de premier plan pour le Canada tout au long de sa carrière internationale. Il a participé à trois présentations de la Coupe du Monde de Rugby, soit en 1995, 1999 et 2003. Quand il a pris sa retraite à l’issue de la CMR 2003, Winston avait enregistré 66 sélections au rugby XV et il était le meilleur marqueur d’essais du Canada avec 24. 
 
Outre-mer, Winston a évolué dans les rangs professionnels avec Blackheath Rugby, les Tigers de Leicester et le Carnegie de Yorkshire. Au cours de la saison 2000-2001, il a aidé Leicester à remporter le championnat de la Premiership anglaise et la Coupe Heineken (Championnat d’Europe), Winston évoluant alors en demi-finale et en finale. 
 
À la suite de sa carrière de joueur, Winston a continué de s’impliquer dans le rugby au sein de sa communauté, en tant qu’entraîneur. Il a été intronisé au Temple de la renommée du rugby de la Colombie-Britannique en 2018.